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Motoneiges et campings : à régler dans les 63 zecs

La saison de la motoneige est amputée par un hiver peu neigeux, le camping est à l’aube d’une saison incertaine, mais ces activités demeurent des dossiers majeurs pour les 63 zecs du Québec.

La saison de la motoneige est amputée par un hiver peu neigeux, le camping est à l’aube d’une saison incertaine, mais ces activités demeurent des dossiers majeurs pour les 63 zecs du Québec.

Les motoneigistes ont retenu l’attention en 2022-2023, parce que la Zec Martin-Valin a imposé des droits quotidiens de circulation aux membres de la Fédération Québécoise des Motoneigistes, à qui ils paient 400$ pour circuler partout au Québec. Il y a eu une entente pour 2023-2024, sans devoir payer un coût de passage supplémentaire, mais en demeurant dans les sentiers balisés et fédérés. Mais ce dossier n’est pas réglé, et d’autres zecs vivent des situations similaires.

Les zecs sous gestion demeurent des territoires publics qui s’ouvrent de plus en plus aux activités hivernales. Si pour la chasse et la pêche, les zecs gèrent parfaitement ces activités, l’hiver venu, le contrôle des motoneiges, surtout les modèles hors-pistes, est ardu. Un dossier complexe à régler, qui concerne plusieurs intervenants, des associations de motoneiges, la fédération, divers ministères, et le Réseau ZECs, qui regroupe les 63 territoires structurés. 

Deux hivers sous tension 

« Les deux derniers hivers ont été mouvementés, beaucoup de questions ont été soulevés par les motoneigistes, par les gestionnaires de zecs. Dans certains cas, il y a eu des tensions, des conflits. Des ententes ont été prises localement cette année pour faire en sorte que les gens ont pu pratiquer leurs activités. Mais de grandes questions sont soulevées, tant par les groupes de motoneigistes, que les gestionnaires de zecs. Mais nous sommes en mode pro-actifs pour en arriver à une entente provinciale », affirment la directrice générale du Réseau Zecs, Myriam Bergeron, en entrevue cette semaine à « Rendez-Vous Nature ».

Installations illégales

Autre dossier majeur, les 4 100 campings dans les zecs où Québec oblige le Réseau Zecs à assurer la conformité des installations dites « illégales », et de prendre les actions nécessaires pour les rendre conformes. Les zecs occupent 44 000 km2 de la sauvagerie québécoise. Les installations d’hébergement doivent demeurer mobiles, tout en ayant divers accessoires avec des encadrements précis. « Cette directive nous presse de faire des inventaires des installations « illégales », et de prendre les actions nécessaires pour les rendre conformes », assure la dg du Réseau Zecs.

 

On peut entendre ou réentendre cette entrevue en cliquant sur le lien ci-dessus.

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Réseau Zec

Publié le : 2024-03-07 10:06:31