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L'intégrité écologique doit être prioritaire à Parcs Canada, dit McKenna

Protéger et conserver l'environnement naturel est la principale tâche de Parcs Canada, a conclu la ministre fédérale de l'Environnement dans sa réponse à une consultation publique d'envergure sur l'avenir des parcs nationaux.

En faisant état de la consultation menée en janvier 2017 sous le thème "Parlons de Parcs Canada!", la ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, a affirmé lundi qu'elle avait eu le sentiment qu'il fallait repartir à zéro.

La ministre a reconnu que les activités commerciales, particulièrement dans les parcs des Rocheuses de Banff et de Jasper, pourraient devoir être réévaluées.

Dans le rapport, Mme McKenna affirme que maintenir et restaurer l'intégrité écologique nécessite des limites au développement dans les parcs nationaux, particulièrement ceux où les activités commerciales peuvent avoir un impact sur la santé des écosystèmes.

La ministre a indiqué qu'un groupe de travail indépendant sera formé pour examiner les pratiques de Parcs Canada, en vue de la présentation d'un rapport à la fin du mois d'août.

Le document dévoilé lundi reconnaît également l'importance des parcs pour le tourisme, soulignant qu'ils contribuent à l'équivalent de 40 000 emplois à temps plein à travers le pays.

Rétablir les capacités scientifiques de Parcs Canada

"Parlons de Parcs Canada!" a constitué la plus importante consultation publique de cette agence gouvernementale à ce jour. Plus de 13 000 personnes et organisations ont participé à la consultation, en personne, par courriel ou sur les réseaux sociaux.

La réponse de Mme McKenna à la consultation établit plusieurs engagements.

La ministre affirme que son gouvernement rétablira les capacités scientifiques de Parcs Canada, à tout le moins à leur niveau d'avant les coupes budgétaires de 2012. Elle promet également une plus grande transparence, avec des rapports rendus publics tous les cinq ans sur l'état des parcs.

Le directeur général de la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP), Éric Hébert-Daly, a affirmé que son organisation se réjouissait de la réponse de Mme McKenna, parlant d'une "première étape".

"La question est de savoir comment cela se traduira dans la prise de décision de la ministre", a-t-il fait valoir.

Auteur : La Presse Canadienne

Catégorie : Plein air

Publié le : 2018-05-08 10:00:17