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Le Fish Flasher, un leurre efficace présenté par le guide Bruno Morency

Au fil du temps, le guide professionnel Bruno Morency a décidé de mettre en marché des leurres qu’il utilisait lors de ses excursions. Nous lui avons demandé quel était son préféré pour la truite mouchetée.

« J’ai confiance à tout ce que je commercialise, mais disons que j’ai une préférence pour le Fish Flasher », d’avouer l’expert. « Ce leurre imite à la perfection une proie, en raison de sa forme de poisson et aussi grâce aux couleurs fluorescentes qu’il présente aux poissons, attirant immédiatement leur attention à longue distance. Aussi, ses reflets holographiques imitent vraiment les écailles des poissons. La luminosité de ce leurre est incomparable par rapport à tous les autres appâts du genre. »

Vous pouvez même apporter des changements à ce leurre afin d’augmenter vos chances.

« Il est aussi possible de changer la forme de cette cuillère, tout dépendant de la vitesse de votre embarcation. Vous pouvez en changer l’effet, simplement en exerçant une pression avec les pouces. »

LE MONTAGE

Cette cuillère peut servir d’attracteur qui accompagnera la proie dans un montage.

« Comme je le mentionne souvent, pour aller chercher l’efficacité maximale du leurre, je conseille de placer le Fish Flasher au bout du monofilament et d’ajouter une longueur d’une trentaine de pouces de fluocarbone, auquel on va accrocher un poisson-nageur, par exemple comme le Luminus. On peut aussi utiliser à la place une mouche Streamer en tandem ou une mouche tube. J’ai connu passablement de succès pour la pêche de la ouananiche au Lac-Saint-Jean avec ce type de montage. »

Mais d’où lui est venue l’idée de créer une cuillère comme le Fish Flasher ?

« Je voulais lui donner la forme se rapprochant le plus d’un poisson-appât et lui donner des reflets holographiques qui ne sont pas des couleurs, mais bien un outil pour refléter au maximum la luminosité du soleil. Donc, les couleurs très vives, je les utilise par temps ensoleillé. Aussi, j’ai donné des couleurs imitant le plus possible celles des appâts naturels comme le Cisco et l’éperlan, un exemple de la nourriture des prédateurs dans plusieurs plans d’eau du Québec. »

En plus de tous ces éléments, que l’on peut qualifier de gagnants, l’expert conseille d’ajouter des leurres odoriférants. 

« L’ajout d’odoriférants sur tout type de leurre est primordial parce que cela va maximiser les effets sur le sens de l’odorat du poisson. En même temps, à cause des vibrations que la cuillère va émettre dans l’eau, on sollicite les lignes latérales du poisson, qui lui permettent de détecter le moindre mouvement erratique d’une proie. Elles servent aussi au poisson à se protéger des prédateurs qui pourraient tenter d’attaquer latéralement. »

Auteur : Julien Cabana

Catégorie : Pêche

Publié le : 2021-05-28 10:44:04