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Une offre de pêche variée à la grandeur du Québec

Nous avons la chance de vivre au Québec, un endroit de rêve pour les amateurs de pêche. Quels que soient la destination, l’espèce ou les services que vous cherchez, vous allez les trouver n’importe où sur le territoire.

Dans les faits, c’est un peu comme entrer dans un supermarché pour choisir les ingrédients du repas que l’on veut déguster. Le choix est vaste pour arriver à trouver la nourriture que l’on recherche. Pour la pêche au Québec, c’est un peu la même chose.

Avec votre permis de pêche en poche, si vous ne désirez pas investir de sous pour une journée de pêche, vous avez plusieurs rivières et lacs publics qui sont accessibles gratuitement. Dans plusieurs municipalités, des lacs et rivières ont été ensemencés annuellement dans le cadre de la fête de la Pêche. Les poissons n’ont pas tous été capturés. On peut aussi penser à des sites uniques qui ont beaucoup à offrir, comme le segment de la rivière Montmorency entre la chute et le fleuve. Les rivières Chaudière, Jaune, à Cap-Rouge, Saint-Charles, dans le secteur Chauveau, Sainte-Anne, à Saint-Raymond de Portneuf, font partie de la gamme de rivières qui sont facilement accessibles en pleine ville.

Pour les lacs, on peut penser au lac Saint-Joseph, au lac Beauport, où vous pouvez pêcher en utilisant les rampes d’accès qui sont prévues à cette fin. Pour en trouver un n’importe où au Québec, vous pouvez avoir recours à la carte interactive d’accès aux plans d’eau de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs. Vous la trouverez à l’adresse www.carte.allonspecher.com. Plus de 1600 sites sont identifiés.

Un peu partout le long du fleuve Saint-Laurent, vous avez des accès qui vont vous permettre de taquiner les différentes espèces qui y vivent. On peut penser aux dorés, achigans, brochets, esturgeons et carpes, autant d’espèces qui sont bien présentes. Si vous pêchez dans le fleuve, vous n’avez pas besoin de permis de pêche.

En plus de la pêche à gué, il y a la pêche sur les quais qui va vous permettre de découvrir des espèces comme le maquereau, qui vend chèrement sa peau. Tout un combat !

DES TERRITOIRES ORGANISÉS

La pêche est aussi disponible gratuitement sur les terres de la Couronne ou territoires libres. Il est certain toutefois que cela implique une bonne connaissance de la nature et d’avoir les équipements nécessaires.

Vous avez aussi le choix de pratiquer la pêche dans des territoires organisés.

Dans un premier temps, vous avez les zones d’exploitation contrôlées (zecs), que l’on retrouve sur l’ensemble du territoire québécois. Elles vous offrent la possibilité de pêcher plusieurs espèces. Des services de qualité pour vous accompagner ou encore pour louer des embarcations sont aussi disponibles Elles vont surtout vous permettre d’avoir accès librement à des plans d’eau poissonneux. C’est véritablement le réseau organisé le plus simple.

Dans un deuxième temps, vous avez les pourvoiries qui peuvent vous offrir à peu près tout ce que vous pouvez imaginer comme services et accès à la pêche. Elles sont situées dans des territoires qu’elles ont développés. Cela signifie donc que comme accueil et service personnalisé, c’est difficile à battre.

Arrivent ensuite les réserves fauniques et certains parcs nationaux du réseau de la Sépaq. L’offre de pêche et de services est très vaste dans ces territoires à accès contingenté qui ont su garder un excellent contrôle sur la ressource. Cela vous assure un bon succès de pêche, dans un milieu naturel protégé.

Enfin, il ne faudrait surtout pas oublier les aires fauniques communautaires. Elles ont un rôle important à jouer dans la pratique de la pêche sur certains plans d’eau publics comme le lac Saint-Jean, le lac Saint-Pierre ou le réservoir Gouin. Leur rôle est de surveiller la pratique de la pêche et d’assurer une protection pour les espèces disponibles, afin de garantir la pérennité de la pratique de la pêche.

LES ESPÈCES

Alors là, ce n’est pas le choix qui manque.

Il y a toutes les espèces de salmonidés, les truites mouchetées, les ombles et les truites grises ou touladis. Elles sont réparties dans l’ensemble du Québec. La majorité des sites de pêche vous offrent la chance de capturer l’une de ces espèces.

Les brochets et dorés sont plus concentrés dans certaines régions comme l’Abitibi, au nord du lac Saint-Jean, dans le lac Saint-Jean lui-même et différents autres territoires où vous retrouverez zecs, pourvoiries et réserves fauniques, sans oublier les territoires libres comme le réservoir Gouin.

Il y a aussi la ouananiche, l’emblème de la région du lac Saint-Jean, parce que l’on retrouve une forte population de cette espèce très combative dans les eaux de cette mer intérieure. Certains autres plans ont été ensemencés ailleurs au Québec. Enfin, il ne faudrait pas oublier le roi de nos rivières, le saumon. Des pourvoiries et des zecs peuvent vous donner un accès privilégié à cette pêche très spéciale.

Pour ce qui est des espèces disponibles dans le fleuve, on ne saurait passer sous silence le bar rayé qui offre des combats épiques. On peut le pêcher en Gaspésie et sur une partie de la Côte-Nord. Il y a aussi des espèces typiques de la Gaspésie comme la plie, que l’on connaît souvent en ville comme de la sole. Le maquereau, l’éperlan et plusieurs autres espèces vous feront de belles surprises au bout de la ligne. 

Auteur : Julien Cabana

Catégorie : Pêche

Publié le : 2021-05-16 09:31:18