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La SÉPAQ prend des mesures pour contrer les espèces envahissantes

La Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ) prend des mesures concernant la non-utilisation des embarcations personnelles remorquées dans les réserves fauniques.

Le but est de protéger l’intégrité naturelle de ses lacs contre les espèces envahissantes.

Une nouvelle pour le moins surprenante qui remonte au 14 mai, mais qui demeure urgente, comme le soutient en entrevue à « Rendez-Vous Nature », le porte-parole des relations avec les médias, Simon Boivin, qui précise ce qui a incité la SÉPAQ à adopter cette nouvelle réglementation. D’où vient le signal d’alarme ?

« On parle surtout des espèces comme le myriophylle à épis. Des fragments de tiges peuvent rester accrochés aux équipements au moment du chargement du bateau sur une remorque. Ces fragments de tiges peuvent alors survivre jusqu'à 35 heures hors de l'eau et, s'ils sont déposés dans un nouveau plan d'eau, s'enraciner et créer rapidement une nouvelle population. Des herbiers de plusieurs hectares peuvent se former en quelques années à peine. Ces mesures concernent aussi le cladocère épineux qui adulte, mesure 1,5 cm de longueur. Le cladocère et ses œufs peuvent se trouver dans l’eau résiduelle des bateaux (dans la cale, le moteur et les viviers par exemple) et être ensuite rejetés dans un nouveau plan d’eau. À l’air libre, le cladocère et ses œufs ne peuvent survivre que six heures. Il est donc extrêmement important de bien vider toute l’eau présente dans son embarcation et de la laisser sécher », prévient Simon Boivin.

Pas toutes les réserves qui sont concernées 

Lors de cette entrevue, Simon Boivin identifie ce que sont les « embarcations personnelles remorquées ». Et seules les embarcations personnelles ne nécessitant pas d'être remorquées sont permises, soit canot, kayak, surf à pagaie, chaloupe sans remorque, moteurs personnels.

Mais ce ne sont pas toutes les 13 réserves fauniques du réseau qui sont concernées. La SÉPAQ autorise les embarcations personnelles des quatre réserves fauniques Ashuapmushuan, Laurentides, La Vérendrye et Port-Cartier–Sept-Ïles .

Les propriétaires d’embarcations personnelles remorquées, les pêcheurs sportifs et les villégiateurs en général ne manqueront pas cette entrevue avec Simon Boivin. Cliquez sur le lien ci-haut.

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Pêche

Publié le : 2020-06-02 16:49:39