Rechercher

Les réserves fauniques ouvriront à temps pour le début de saison

Une tournée de cinq réserves fauniques de la province a permis de constater que leurs directeurs ne sont pas inquiets de respecter les dates d’ouverture pour la pêche.

« Nous sommes à ouvrir les routes présentement afin qu’elles puissent sécher et être accessibles pour le début de la saison », explique Sylvain Boucher, directeur de la réserve faunique des Laurentides.

« Avec la pluie que nous venons tout juste d’avoir plus le temps chaud annoncé, nous sommes très confiants de pouvoir ouvrir notre premier secteur le 17 mai prochain. »

Ce premier secteur est celui des camps Montagnais, Hirondelles et Gîte du Berger.

« Nous avons appris des leçons du passé. La date d’ouverture a été changée afin d’éviter de ne pas pouvoir répondre aux attentes des pêcheurs. Il faut aussi mentionner que la glace n’est pas très épaisse sur les lacs. Je crois qu’avec la chaleur annoncée et surtout les nuits sans gel, nous allons pouvoir ouvrir comme prévu. »

La deuxième portion ouvrira une semaine plus tard, sur les hauts plateaux de la réserve à 800 mètres d’altitude. Là, il faut espérer que la nature fera son œuvre rapidement.

PORTNEUF

Du côté de la réserve de Portneuf, le directeur Mathieu Caron avait confiance d’ouvrir le 10 mai.

« Avec la pluie que nous avons connue au cours des derniers jours, je crois bien que la neige et les glaces vont être attaquées de belle façon. Nous sommes en meilleure position que l’an dernier. Je suis beaucoup moins stressé. Présentement, nous travaillons à ouvrir les chemins. Jusqu’à preuve du contraire, nous serons prêts. »

Pour éviter d’avoir des problèmes, le directeur a pris une importante décision pour l’ouverture de la saison.

« Nous avons volontairement retiré de l’offre de début de saison les chalets problématiques qui sont au nord de la réserve. De cette façon, nous ne nous verrons pas dans l’obligation d’annuler des séjours et de décevoir des pêcheurs. »

« La glace n’est vraiment pas solide. Avec de la pluie et des forts vents, les glaces vont disparaître rapidement. »

MASTIGOUCHE

« Je ne crois pas qu’il y a lieu de paniquer. Nous faisons tout ce qui est possible pour préparer le terrain afin d’accueillir les pêcheurs le 10 mai prochain », avance le directeur Éric Harnois.

« Nous ouvrons les routes et nous préparons les embarcations pour les pêcheurs. Maintenant, tout est entre les mains de dame Nature. »

« Je suis optimiste que la nature va faire son travail. Les indices que nous avons me donnent confiance. Il est certain que l’on ne peut pas tout prévoir, mais le coup de main que nous avons besoin, elle va nous le donner. »

SAINT-MAURICE

L’ouverture prévue pour cette réserve est le 10 mai prochain. À en juger par la réaction du directeur Francis Desjardins, il ne devrait pas y avoir de problèmes.

« Dans les derniers jours, la neige a beaucoup fondu. Aussi, les pluies diluviennes qui ont causé tant de dégâts au Québec sont utiles pour nous parce qu’elles permettent de rendre la neige et la glace plus pesantes. Cela va entraîner le dégagement des glaces de la surface des lacs et permettre à l’eau de se réchauffer un peu. De cette façon, la truite reprendra ses activités, assurant ainsi un meilleur succès de pêche pour les amateurs. »

Desjardins considère que, finalement, les conditions sont les mêmes que celles de l’année dernière à pareille date.

ASHUAPMUSHUAN

Située au nord de Saint-Félicien, la réserve faunique Ashuapmushuan est reconnue pour l’excellence de sa pêche du doré et du brochet.

« Au fil du temps, nous avons compris qu’en début de saison, les dorés sont encore en rivière. La vraie pêche de cette espèce débute à la fin de juin. Alors, même si nous avons eu une bonne bordée de neige il n’y a pas si longtemps, cela ne nous inquiète pas vraiment », avance le directeur Aurélien Launière.

« Pour pallier ce début de saison tardif, nous avons développé une chasse à l’ours qui est devenue très populaire. Il reste qu’à compter du 24 mai, nous aurons l’ouverture de la pêche de la truite sur notre territoire. Comme ces lacs sont plus au sud, il n’y aura pas de problème à répondre à la demande. »

Reproduction autorisée par Julien Cabana de sa chronique parue le mercredi 24 avril 2019 dans le Journal de Québec

Auteur : Julien Cabana

Catégorie : Pêche

Publié le : 2019-04-24 08:41:49