
Ours blanc en Gaspésie: plusieurs possibilités étudiées avant l'abattage

Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs répond à certaines interrogations concernant la décision d’avoir dû neutraliser un ours blanc aperçu, en fin de semaine dernière, à Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine en Haute-Gaspésie.
« Nous aimerions d’abord rappeler que la décision d’abattre un animal n’est jamais prise de gaieté de cœur. Avant qu’une telle décision ne soit prise, d’autres solutions sont d’abord analysées par les équipes responsables des opérations. Assurer la sécurité de la population et des équipes responsables des opérations doit en tout temps demeurer notre priorité, et c’est dans ce souci que cette décision de dernier recours a été prise », indique le MFFP dans un communiqué.
Dans cette situation, la possibilité de déplacer l’ours blanc a été considérée comme étant trop périlleuse, car elle comportait des risques pour la sécurité publique et pour les équipes déployées, notamment si les doses pour endormir l’animal n’étaient pas convenablement estimées.
« Le déplacement de cet animal, l’un des plus gros carnivores terrestres, s’avère particulièrement risqué en raison de sa taille et de sa grosseur. En effet, un mâle peut mesurer jusqu'à deux ou trois mètres et peser jusqu'à 800 kilogrammes. Quant aux femelles, elles peuvent peser jusqu'à 400 kilogrammes », rappelle le MFFP.
Les experts du Ministère effectueront une nécropsie afin d’évaluer l’état de santé de l’ours blanc. Sa présence repéré aussi loin au sud demeure très rare.