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Ce qu’il vous faut savoir sur le dindon sauvage

À l’occasion de l’Action de Grâces, Conservation de la Nature Canada (CNC) rendait grâce au dindon, la vedette de ce repas traditionnel, mais qu’on en déguste aussi à Noël.

Du même coup, CNC, un organisme reconnu comme un chef de file en conservation de terres privées au Canada et qui œuvre à la protection de nos milieux naturels depuis 1962, en protégeant 14 millions d’hectares d’un océan à l’autre et à l’autre, dont plus de 48 000 au Québec, a rendu grâce aussi au rétablissement de ce grand oiseau multicolore.

« Le dindon sauvage a déjà été très rare au pays. Au début du 20e siècle, on dénombrait 30 000 dindons sauvages en en Amérique du Nord. Et plus d’un siècle plus tard, les scientifiques estiment à 7 millions le nombre de dindons sauvages qui se promènent dans ses forêts », raconte en entrevue à « Rendez-Vous Nature », Claude Drolet, chargé de projet à l’intendance de CNC

« Grâce aux changements de règlementations et aux efforts de conservation, le dindon sauvage peut être observé dans sept provinces canadiennes, du Nouveau-Brunswick jusqu’au centre de la Colombie-Britannique. Le mâle porte le nom de « dindon », tandis que la femelle porte celui de « dinde ».

Le mâle est plus coloré et plus imposant que la femelle surtout au début du printemps, au temps des amours. Les mâles se rassemblent dans les clairières et les champs agricoles pour exécuter des parades nuptiales. Ils gonflent leurs plumes, abaissent leurs ailes, déploient leur queue et se pavanent lentement, tout en émettant leurs « glouglous » bien connus », raconte Claude Drolet.

Quand même Incroyable que ce gros oiseau qu’est le le dindon sauvage, puisse voler malgré sa masse qui peut atteindre 10 kilos et plus, 25 livres. Il vole sur de longues distances et s’envole pour se percher dans les arbres. Et les dindons courent aussi très vite. « Les dindons sauvages peuvent atteindre 19 kilomètres à l’heure à la course » poursuit le porte-parole de CNC. On sait même le nombre de plumes d’un dindon sauvage adulte qui peut comptr plus de 6 000 plumes.

Le dindon sauvage a été observé pour la première fois au Québec en 1976 et ce n’est qu’en 1984 que des preuves de nidification ont été rapportés. La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs s'est lancée en 2001 dans la mise en valeur du dindon sauvage par des lâchers d’oiseaux, soit 634 entre entre 2001 et 2013, en Outaouais, du Centre-du-Québec et de la Mauricie. L’Ontario et les États de New York et du Vermont ont favorisé sa croissance démographique au Québec.

Si les dindons se nourrissent de graines, de noisettes, de noix de chêne, de caryer, de de hêtre, de glands, de pommes, de fruits, d’escargots, de vers et d’amphibiens à longueur d’année, ses fientes en disent beaucoup sur l’individu. « Certaines caractéristiques des fientes du dindon sauvage, comme leur forme et leur taille, révèlent le sexe et l’âge de l’oiseau. Chez la femelle, elles sont en forme de spirale, tandis que chez le mâle, elles sont en forme de « J ». Plus le diamètre est grand, plus l’oiseau est âgé », précise Claude Drolet..

Avec l’ouverture de la chasse automnale du dindon sauvage, qui se tient du 23 au 29 octobre dans les zones 4, 5, 6, 7, 8 et 10, voilà une entrevue à ne pas manquer avec Claude Drolet, à « Rendez-Vous Nature ». Cliquez sur le lien ci-haut.

Auteur : Rendez-Vous Nature

Catégorie : Nouvelles

Publié le : 2021-10-26 17:36:15