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Des cerfs sauvages québécois menacés par la MDC de l'Ouest

La maladie débilitante du cerf (MDC), découverte en septembre 2018 dans une ferme d’élevage des Laurentides, plane toujours sur la sauvagerie québécoise où elle menace les cervidés.

Rappelons qu’à la suite de cette découverte, Québec devait interdire rapidement la chasse des cerfs sauvages dans une zone de 400 km2 autour de la ferme d’élevage et Ottawa ordonnait l’abattage des 3 200 cerfs rouges de l’éleveur

Puis en septembre 2019, Québec a autorisé la récolte de tous les segments de chevreuils des zones 9 Ouest et 10 Est; Laurentides et une partie de l’Outaouais, pendant 58 jours avec tous les engins de chasse, toujours pour éviter la propagation de la maladie du cerf fou.

Depuis ces évènements, aucun cas de MDC n’a été décelé dans les Laurentides et ni ailleurs au Québec. Mais la menace plane toujours et vient d’ailleurs.

Car si la MDC ne semble plus une menace imminente pour nos chevreuils sauvages québécois, les craintes de voir réapparaître la maladie du cerf fou au Québec sont bien réelles et demeurent inquiétantes. La contamination ne viendrait pas de l’intérieur de la province, mais de l’ouest du pays où la maladie du cerf fou se répandrait dans plusieurs fermes d’élevage.

C’est ce que soutient le biologiste de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP), Michel Baril, qui vient d’alerter le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Beaucoup de questions

Comment protéger nos cervidés sauvages de la MDC ? On ne peut fermer les frontières du Québec.

Est-ce que Michel Baril craint qu’une contamination des cerfs sauvages par la MDC pourrait aussi miner les orignaux, considérés comme l’OR brun de l’est de la province. Est-ce qu’on pourrait jusqu’à interdire les fermes d’élaves des cervidés partout au Québec, qui seraient des « nids » propices à l’éclosion de la maladie ?

L’Union des producteurs agricoles (UPA) a fait savoir au Journal de Montréal que depuis 2018, « les mesures de contrôle au Québec sont plus sévères que dans l’Ouest du pays, et que les cervidés d’élevage abattus sont tous testés. Éliminer les élevages auraient des conséquences économiques dramatiques sur les éleveurs ».

Autant de questions, et bien d’autres, auxquelles répond le scientifique de la FédéCP, Michel Baril, lors de cette entrevue à « Rendez-Vous Nature ». Cliquez sur le lien ci-haut.

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Nouvelles

Publié le : 2021-03-15 16:07:41