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Pêche et chasse en 2020 : « Il faut rester positif »

Les ouvertures de la saison de la pêche sportive et du dindon sauvage se sont faites dans la volonté du ministre Forêts, Faune et Parcs Québec, Pierre Dufour, de laisser « aller les choses dans l’espoir d’un retour à la normale ».

C'est ce qu'estime le chroniqueur spécialisé du Journal de Québec, Julien Cabana. Mais à quelles conditions ! Oui à la chasse du dindon sauvage et oui à la pêche, mais svp, restez à la maison.

En entrevue à « Rendez-Vous Nature », le chroniqueur spécialisé en chasse et pêche, croit aussi que le ministre Dufour avait un choix difficile.

« Le fait d’annuler ou de de déplacer la saison de pêche et celle du dindon sauvage n’aurait pas été une avenue en raison de la loi. Il faut penser aux chasseurs et pêcheurs et leur donner un peu de corde. On gère une crise à partir de Montréal. C’est la folie des masques. On s’en va où ? En région, les distances existent. On ne doit pas empêcher les amateurs d’aller en nature. Qu’on empêche les rassemblements d’individus, j’en suis, mais qu’on n’empêche pas les gens d’aller pratiquer une activité saine comme la pêche et d’aller prendre l’air dans une période où ils en ont bien besoin », croit Julien Cabana.

Les pourvoyeurs sont prêts

Le chroniqueur du Journal de Québec relate de récents entretiens avec des pourvoyeurs en chasse et pêche, qui sont découragés, dit-il, de la situation actuelle face à leur industrie.

« Les pourvoyeurs ont mis en place les mesures requises suivant des directives de la Santé publique. Ils ont installé du « plexiglass » dans les postes d’accueil, du savon dans les chaloupes, les rames seront désinfectées, bref, tout est prêt pour lancer les opérations. Les pourvoyeurs sont même prêts à diminuer leurs capacités d’accueil. Mais ils sont en mode attente. Ils attendent parce que les gens ont peur, ils se surveillent, se dénoncent à la police », dit celui qui n’en revient tout simplement pas. D’autant qu’au Bas-Saint-Laurent les autorités ont dénombre 34 personnes atteintes de la COVID-19, aucun nouveau cas en 14 jours et un seul décès à ce jour.

Printemps compréhensif

Selon Julien Cabana, le printemps tardif que l’on connaît donne comme une chance à la patience des pêcheurs.

« Il faut rester positif. Le printemps garde en état de gel les territoires qui ne sont pas encore accessibles, les chemins forestiers sont enneigés et les lacs de pêche ne sont pas calés. En réalité, très, très peu d’amateurs peuvent aller pêcher ces temps-ci. Soyons donc patients. Il ne sert à rien de bousculer et d’essayer de contourner les consignes de sécurité publique. Les territoires fauniques seront prêts au moment où il sera possible pour eux de recevoir les amateurs de nature, que ce soit pour la pêche ou la villégiature », poursuit l’expert en chasse et pêche.

Pour écouter cette entrevue, cliquez sur le lien ci-haut. 

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Nouvelles

Publié le : 2020-04-27 16:21:01