Rechercher

Le RLTP obtient un gain majeur aux locateurs de baux en forêt

En ce temps-ci de l’année, fin février, début mars, les 42 000 détenteurs de baux de villégiature au Québec, reçoivent leur facture pour renouveler leur bail de location de leur petit coin de paradis dans la sauvagerie québécoise.

Et tous ces détenteurs payent plus de 7 M$ $ en frais de location annuelle, pour des terrains, sur lesquels sont construits leur chalet qui sont généralement accessibles SEULEMENT 5 à 6 mois par année.

Au terme d’une longue bataille avec le ministère des Ressources naturelles, le Regroupement des Locataires de Terres Publiques au Québec (RLTP), a obtenu, en juin 2019, un gain majeur, soit le gel de la valeur des terrains sous bail de location dans la forêt publique québécoise.

Méthode de calcul injuste

En entrevue exclusive à « Rendez-Vous Nature », le président provincial du RLTP, Michel Dorval, explique la méthode qu’applique les MRC, pour évaluer la valeur d’un terrain qui n’est même pas à vendre, et dont la location d’un terrain de villégiature vaut au minimum 302$ par année. Plus d’autres frais, comme les taxes municipales, sans aucuns services en retour.

Comme l’explique Michel Dorval, la valeur de location d’un terrain est établie selon une nouvelle méthode qui tient compte de plusieurs facteurs, dont la distance entre le terrain et le pôle d’attraction le plus rapproché des services , la proximité d’un plan d’eau par rapport au terrain, et la valeur de terrains de villégiature de référence.

Et cette valeur de référence peut-être bien trompeuse dans plusieurs cas. On voit des lacs de référence qui sont près d’un réseau routier asphalté, accessibles à l’année et avec services notamment d’électricité. Et des MRC se basent sur ces lacs semi-urbains pour coter des terrains plus loin en forêt, inaccessibles l’hiver et sans aucuns services.

Hausses des frais mais sans services

En plus de retirer la moitié de la valeur du bail de location, les MRC haussent la valeur des chalets en prétextant des hausses des frais de services de la SQ, de la Protection des incendies et les frais d’inspections municipales, aors que la SQ ne se rend même pas en forêt; sauf dans de très rares cas, que les pompiers ne roulent pas sur la gravelle, ou le cas échéant, arrivent sur les lieux d’un incendie et le chalet est une perte totale !

Une entrevue que doivent écouter tous les locateurs d’un bail de villégiature en forêt avec le président du RLTP, Michel Dorval, qui se consacre totalement à la défense de leur intérêts. Pour écouter, cliquez sur le lien ci-haut. 

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Nouvelles

Publié le : 2020-03-04 09:19:12