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L'industrie des armes à feu craint d'autres mesures libérales après C-71

Le chef libéral Justin Trudeau n'a pas encore annoncé ce qu'il ferait pour mieux contrôler les armes à feu s'il est réélu, mais l'industrie craint déjà le pire.

Dans les derniers jours, M. Trudeau a déclaré qu'il allait annoncer les prochaines étapes après la loi C-71, qui élargit entre autres la vérification des antécédents d'un demandeur de permis d'armes à feu.

La Canadian Sporting Arms and Ammunition Association (CSAAA), qui se définit comme non partisane, appelle plutôt le prochain gouvernement à renverser cette loi qui ne fait rien, à son avis, pour protéger les Canadiens des crimes violents.

Les conservateurs d'Andrew Scheer ont déjà promis qu'ils allaient renverser les mesures comprises dans C-71.

Selon Wes Winkel, président de la CSAAA, l'industrie des armes à feu est une "cible facile" pour ceux qui veulent en restreindre l'accès. Il soutient que son industrie est déjà réglementée et qu'elle ne constitue pas le problème en soi.

Argument économique

Lors d'une conférence de presse tenue à Ottawa, mercredi, la CSAAA a brandi l'argument économique pour prouver que l'industrie crée bel et bien des emplois et a un impact de taille sur l'économie canadienne.

Selon un récent rapport commandé par la CSAAA, il est estimé que l'empreinte économique totale de la pêche, de la chasse, du piégeage et du tir sportif était de 13,2 milliards $. Ces secteurs ont soutenu quelque 107 000 emplois et généré un revenu de travail de 6,4 milliards $.

Au Québec seulement, ces activités ont soutenu un peu plus de 29 000 emplois et généré un revenu de travail de 1,5 milliard $. Il est à noter cependant que plus de la moitié de ces sommes proviennent du secteur de la pêche.

Auteur : La Presse Canadienne

Catégorie : Nouvelles

Publié le : 2019-09-18 15:56:52