Rechercher

Une évolution constante partout au Québec

Avec l’engouement pour le quad au Québec, la Fédération québécoise des clubs quads veut mettre de l’avant une nouvelle approche dans l’encadrement et la promotion de la pratique de l’activité.

Lors du congrès de la Fédération qui se tiendra les 2, 3 et 4 juin prochains à Rivière-du-Loup, les délégués des 109 clubs membres devront se prononcer sur plusieurs mesures.

« Nous allons laisser la parole aux clubs pour savoir comment ils désirent s’organiser pour répondre à la nouvelle réalité du monde du quad, explique le président de la Fédération, Réjean Blouin. Nous avons eu des mandats très clairs en 2019.

« Nous allons faire un état de la situation, où nous en sommes rendus. Nous voulons partir sur de nouvelles bases pour faire face aux défis de demain. La main-d’œuvre, le bénévolat, le prix des matériaux, tout augmente et pendant ce temps, notre mode de financement ne change pas. La vente des cartes de membre et la redevance sur les plaques sont toujours nos sources de revenus. Il s’agit d’argent public qui doit revenir aux adeptes du quad. Il faut s’en servir pour améliorer nos sentiers et les unifier afin de standardiser toute la pratique de l’activité. »

DES CHANGEMENTS NÉCESSAIRES

Le président a vu évoluer le milieu.

« Il faut bien comprendre que le milieu du quad n’était pas organisé comme nous le sommes maintenant. On avançait, mais toujours en réaction de ce qui se passait. Aujourd’hui, nous sommes mieux structurés, ce qui nous permet d’anticiper ce qui va se produire. Nous avons à la Fédération des permanents qui sont fonctionnels et spécialistes. Ils connaissent leur travail. Oui, il y a des coûts à cela.

« Il faut arriver à convaincre les réticents que ce que nous faisons n’a qu’un seul but, assurer leur prospérité et la pérennité de la pratique du quad au Québec. Les gens sont habitués de travailler d’une façon. Ils sont réticents aux changements. Nous nous assurons d’être transparents dans les sommes que nous investissons dans les différents programmes. Nos dépenses doivent être justifiées. »

AVENUE À EXPLORER

Même au niveau du gouvernement, il a fallu que la Fédération ajuste ses pratiques.

« Le gouvernement ne nous donne pas un chèque en blanc sans savoir où va l’argent. Nous avons standardisé notre tenue de livres, ce qui nous a permis de savoir si les engagements financiers sont respectés. Les différents ministères sont plus à l’aise de fonctionner avec nous. Il faut professionnaliser nos méthodes et les amener à un niveau pour que lorsque nous voulons discuter, nous soyons reconnus. »

 

Les regroupements sont une avenue qu’il faut explorer, selon le président.

« Par exemple, si dans une région donnée il y a 15 clubs, pourquoi multiplier par autant tous les équipements nécessaires à l’entretien des sentiers ? Si on regroupait nos ressources, il se pourrait fort bien que sept équipements suffiraient et que l’entretien se ferait quand même. 

« Nous cherchons à maximiser nos revenus et à aider les clubs à se moderniser afin de répondre à la réalité d’aujourd’hui. Je comprends très bien les bénévoles qui ont pris un club à rien et qui l’ont monté à un niveau d’excellence, d’avoir des réticences aux nouvelles méthodes que nous voulons mettre de l’avant. C’est notre rôle d’expliquer que nous désirons un fonctionnement standardisé, afin que le quad devienne une activité reconnue à sa juste valeur. »

La FQCQ compte 109 clubs qui regroupent plus de 60 000 quadistes. Le réseau de sentiers compte 33 km de sentiers d’hiver, d’été et quatre-saisons. 

« Notre milieu génère des retombées économiques annuelles de plusieurs milliards de dollars grâce au travail de plus de 2500 bénévoles. Nous nous devons de faire en sorte que leur travail soit reconnu et organisé de façon à assurer l’avenir de notre loisir, qui contribue au développement socioéconomique des régions. »

Auteur : Julien Cabana

Catégorie : Motoneige-Quad

Publié le : 2023-05-25 14:37:31