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La pourvoirie Monts-Valin du Archer pense à la relève

Située au cœur des Monts-Valin, royaume incontesté de la truite mouchetée indigène, la pourvoirie Monts-Valin du Archer veut poursuivre la tradition pour les pêcheurs aguerris, mais aussi préparer la relève.

« Nous allons toujours offrir une pêche de qualité, avec la possibilité de capturer de très gros spécimens dans la truite mouchetée indigène pour les amateurs de pêche qui nous fréquentent. Toutefois, nous avons développé une approche famille afin de préparer une relève dans le monde de la pêche. Ça fait partie de notre mission comme pourvoyeur. »

C’est ainsi que Josianne St-Louis, copropriétaire de la pourvoirie avec son conjoint, Jonathan Perreault, et son père, Bernard, nous a présenté son territoire.

Lorsque l’on fréquente cette pourvoirie, il y a deux volets à son expérience. Il y a tout d’abord les aventures de pêche et de chasse qui sont préparées par l’équipe de direction, mais aussi un retour dans le temps, où l’on peut découvrir l’histoire du développement de la pêche dans les Monts-Valin. 

Dans les années 1950, le club Archer est né sur les bords de l’immense lac du même nom. À ce moment-là, le territoire n’était accessible qu’en hydravion. Au fil du temps, les activités se sont poursuivies pour en arriver à un territoire facilement accessible en voiture, mais qui ne perdait rien de la qualité de son offre faunique, tant pour la pêche que pour la chasse.

« Notre but est toujours d’offrir aux pêcheurs une expérience à la hauteur de leurs attentes, d’expliquer Jonathan. C’est pour cette raison que nous contrôlons l’accès à certains lacs qui renferment de très gros spécimens et où les pêcheurs sont limités dans le nombre de poissons qu’ils peuvent capturer. Nous avons aussi d’autres lacs où le nombre de prises n’est pas un problème. Nous agissons ainsi pour conserver la qualité de la pêche de la truite mouchetée indigène sur le magnifique territoire que nous avons la chance d’avoir. »

PÊCHE ET INSTALLATIONS

Sur le territoire de la pourvoirie, vous pouvez capturer des truites de dix pouces jusqu’à cinq livres, selon le lac où vous irez pêcher.

Lors de notre séjour, nous avons pêché dans deux lacs, dont l’un offrait la possibilité de capturer de beaux spécimens. Malheureusement pour nous, madame la Lune était pleine, ce qui fait que la pêche était très difficile. Les Lake Clear Deep et les Toronto Wobbler ont réussi à déjouer quelques spécimens, mais rien à la hauteur de la pêche habituelle sur le territoire. Mais ça fait partie du jeu.

Pour la mouche, j’ai bien essayé avec une soie calante et deux Muddler Minnow de couleur différente, mais rien n’y faisait. Seuls les pêcheurs qui étaient équipés de quad et qui ont pu se rendre plus loin sur le territoire ont connu du succès. Ça fait partie du défi de la pêche.

Pour ce qui est des installations, on retrouve cinq chalets sur le site principal de la pourvoirie, dont trois sont des bâtiments que je qualifierais d’historiques. En logeant dans l’un d’eux, vous avez l’impression de revenir 40 ans en arrière. L’auberge qui trône au centre du site a conservé ce cachet historique. Il y a aussi des chalets plus neufs et bientôt, la pourvoirie comptera deux chalets de plus. Lors de notre passage, ils étaient en construction. Il y a un deuxième site, au lac Albert, où l’on retrouve trois chalets.

PLUSIEURS FORFAITS

Les forfaits vendus sont en plan européen. Il est possible d’avoir un plan américain, seulement pour les groupes de huit personnes qui font un séjour de trois nuits et plus.

En juillet et août, la pourvoirie offre des forfaits famille. En plus de pouvoir pêcher, les jeunes peuvent faire du kayak, de la planche à pagaie, du pédalo, du canot et différentes activités d’observation.

Sous peu, la pourvoirie offrira aussi des forfaits de motoneige hors-piste. Si tout va comme prévu, dès cet hiver, vous pourrez vivre une aventure dans les étendues enneigées légendaires des Monts-Valin.

« Nous allons offrir des activités guidées pour tous les types de motoneiges hors-piste, de débutants à experts, d’expliquer Jonathan. Nous voulons offrir des aventures sécuritaires et respectueuses du milieu et de la faune de ce coin de pays magique. »

Pour accéder à la pourvoirie, il vous suffit de suivre la route 175 jusqu’à Chicoutimi, traverser le pont Dubuc pour avoir accès à Chicoutimi-Nord et suivre la route 172 pour environ 15 minutes. Vous arriverez alors au chemin L-200, qui vous mènera à la pourvoirie. Il faut vous enregistrer au poste d’accueil de la zec Martin-Valin et suivre les indications qui vous mèneront à la pourvoirie, à environ 80 km en forêt.

Pour en savoir plus sur le coût des séjours et les disponibilités, vous pouvez communiquer avec les gens de la pourvoirie au 418 830?3406. Une découverte à faire !

Auteur : Julien Cabana

Catégorie : Découvertes

Publié le : 2022-08-18 03:23:53