Rechercher

Déjouer les perdrix dans la réserve faunique de Mastigouche

Bien des amateurs de chasse du petit gibier considèrent que la gélinotte huppée et le tétras sont des gibiers un peu bêtes, qui se laissent facilement récolter.

Il faut croire que les représentants de ces espèces sont dans une classe à part dans la réserve faunique de Mastigouche.

En compagnie d’un groupe d’amis, je suis allé chasser ces deux petits gibiers qui font le délice de bien des amateurs de chasse, en hiver, lors des longues soirées froides où on se remémore les aventures de la dernière saison.

Nous avions confiance de faire une belle récolte, mais ce sont plutôt les gibiers qui nous ont donné une bonne leçon.

« Nous avons une belle saison de chasse du petit gibier jusqu’à présent, mais la chasse, ça reste de la chasse », explique le directeur de la réserve, Éric Harnois.

« Nous avons eu une moyenne assez élevée, mais maintenant que les petits oiseaux savent que les chasseurs sont en ville, ils connaissent le tabac. »

Il ne croyait pas si bien dire. Les gélinottes et les tétras se présentaient à nous à la dernière minute et se faufilaient très rapidement en forêt, usant de stratagèmes pour se camoufler dans la végétation encore abondante de la mi-octobre.

S’ils s’exposaient en plein milieu de la route ou du sentier, comme c’est souvent le cas, impossible de les approcher à bonne distance de tir. On aurait dit qu’ils étaient prêts à nous affronter, se jouant de nous très facilement.

S’ils entraient dans le bois, impossible de les suivre parce le bois était tellement serré et encombré au sol, qu’il devenait difficile de marcher. Il aurait fallu utiliser un chien pour nous permettre de les débusquer plus facilement.

Pour les gens qui croient qu’une gélinotte c’est lent, à les voir traverser la route à toute allure, le cou étiré, j’ai cru un moment qu’elles avaient consommé des stéroïdes. Finalement, malgré le fait que nous en avons vu plusieurs, nous n’en avons récolté que deux. Les autres se sont moquées de nous.

Le secteur Houde

Nous étions installés dans un chalet du secteur du lac Houde. Si cette partie de la réserve est reconnue pour la qualité de la pêche l’été, on peut maintenant la classer parmi les bonnes destinations pour la chasse du petit gibier.

Sur place, on retrouve des chalets de l’ancienne génération, pouvant accueillir entre deux et huit personnes. Ils sont entièrement équipés pour vous offrir tout le confort désiré pour vivre un très beau séjour de chasse.

Pour notre séjour, nous avions choisi de chasser en côte à côte. J’ai profité de l’occasion pour faire l’essai du Ranger 1000 2020 avec les gens de Pro Performance.

Nous avons été à même de profiter des performances de ce véhicule et surtout de pouvoir l’utiliser sur les routes et dans des sentiers où nous ne nous serions pas rendus autrement. Pour atteindre les mêmes endroits, il faut le faire à pied.

Téléphone intelligent

J’ai aussi eu l’occasion de renouer avec l’application Avenza Map, qui permet de télécharger la carte de chasse au petit gibier de la réserve.

Cette application s’est avérée très utile parce qu’elle présente non seulement les routes et les sentiers, mais également les différents peuplements forestiers. Cela vous permet de découvrir l’habitat idéal où traquer le petit gibier.

Chose certaine, si vous désirez vivre une belle aventure de chasse, dans un secteur facile d’accès avec des chances de succès (lorsque les gélinottes et les tétras veulent collaborer), le secteur du lac Houde est une belle destination.

Il est situé au centre de la réserve, dans la partie qui touche la région de Lanaudière.

Pour en savoir plus, vous pouvez rejoindre les gens de la réserve au (819) 265-2098 ou visiter le www.sepaq.com.

Reproduction autorisée par Julien Cabana de sa chronique parue le mercredi 16 octobre 2019 dans le Journal de Québec.

Auteur : Julien Cabana

Catégorie : Découvertes

Publié le : 2019-10-16 10:01:24