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L’Étape cache un secret bien gardé pour les pêcheurs

Déjà bien connue comme le point d’arrêt de bien des gens qui traversent la réserve faunique des Laurentides, L’Étape cache un secret bien gardé pour les amateurs de pêche.

On peut y vivre un combiné de pêche à la truite mouchetée et à la truite grise très intéressant.

« Je qualifie souvent cette aventure de pêche unique que nous offrons de secret bien gardé », explique le directeur de la réserve des Laurentides Sylvain Boucher.

« Nous offrons dans le secteur de l’Étape 20 chalets qui peuvent accueillir entre deux et quatre pêcheurs, avec la possibilité de pêcher les deux espèces, poursuit-il. Pour la truite grise, les gens ont un accès direct au Grand lac Jacques-Cartier alors que pour la truite mouchetée, nous avons un éventail de 50 lacs offrant des spécimens de toutes les tailles. »

Dans les faits, pour la pêche à la truite grise, vous devez fournir votre embarcation personnelle puisque la réserve n’en a pas sur le Grand lac Jacques-Cartier.

Comme on parle ici d’un immense lac, une véritable mer intérieure, il est conseillé d’utiliser au minimum une embarcation de 16 pieds avec un moteur de 15 CV.

« Les pêcheurs ont accès au lac par la rampe de mise à l’eau de la plage du Camping La Loutre, ajoute le directeur. Les gens peuvent donc sortir le matin tôt pour tenter leur chance et par la suite se rendre dans un lac pour pêcher la truite mouchetée, dans la même journée. Il n’y a pas de tirage au sort dans ce secteur. En prenant un séjour en chalet, le pêcheur a automatiquement droit à ces deux possibilités. »

LA TRUITE GRISE

Pour déjouer la truite grise sur le Grand lac Jacques-Cartier, les pêcheurs utilisent deux méthodes.

Il y a tout d’abord la pêche à la traîne avec des poissons-nageurs principalement, qui donne d’excellents résultats. L’utilisation d’un poisson-nageur articulé Rapala de couleur orange de même qu’un Thin Finn de couleur orange aussi nous a procuré les meilleurs résultats.

Une soie à bout calant avec un streamer Micky Finn ou une imitation d’éperlan a aussi permis de capturer des spécimens intéressants.

Une autre méthode employée par certains pêcheurs lors de notre passage et qui semblait donner de bons résultats est de se stationner au-dessus des fosses où se cache la grise et de tenter de la déjouer en laissant tomber l’appât jusqu’au fond et le remonter tranquillement.

Lors de notre passage en début de saison, nous avons connu du succès à la tête du lac, à l’embouchure de la rivière, là où l’éperlan est très abondant en cette période de la saison.

En balayant de façon systématique les fosses, nous avons pu déjouer quelques grises.

Plus la saison avance, plus le poisson se rend dans les zones plus profondes. Il faut alors utiliser des techniques différentes, notamment avec des downriggers pour aller porter l’appât dans la zone vitale de l’espèce.

Il est important de mentionner qu’après avoir connu des difficultés, la population de truites grises est très abondante dans le lac Jacques-Cartier.

Cela a pour effet de permettre de capturer les deux poissons permis comme limite de prises et de possession, tout au long de la saison.

Dans le passé, la saison se limitait à deux ou trois semaines début juin.

LA MOUCHETÉE

Nous avons ensuite fait une sortie du côté du lac Champlain pour tenter de déjouer des truites mouchetées.

Reconnu comme un bon lac du secteur, il ne nous a pas déçus. En utilisant une Lake Clear bleue et argent ou encore une Toronto Wobbler 2 ½ pouces argent et rouge, les pêcheurs du groupe ont connu du succès.

Pour la mouche, laisser traîner à la surface une grosse Muddler Minnow a aussi donné d’excellents résultats.

Comme la saison a débuté tardivement, la truite se trouvait encore dans les secteurs moins profonds où l’eau atteint les 52-54 ºF.

La pêche devant l’embouchure des affluents a aussi donné de bons résultats.

Vraiment, avec cette pêche à la mouchetée, notre sortie était complète.

Ce séjour dans les chalets de l’Étape, qui sont entièrement équipés et alimentés en électricité, fait partie des forfaits les moins dispendieux de la réserve avec un prix de 89 $ par nuitée par personne.

Pour tout savoir sur les disponibilités, vous pouvez rejoindre M. Charles Bergeron au 418 528-6868, poste 239.

Reproduction autorisée par Julien Cabana de sa chronique parue le mercredi 19 juin 2019 dans le Journal de Québec. 

Auteur : Julien Cabana

Catégorie : Découvertes

Publié le : 2019-06-21 14:11:28