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Quand la pluie gâche notre chasse du petit gibier

Même si nous avions le territoire idéal avec le couvert forestier parfait pour la gélinotte huppée (perdrix) un invité non prévu est venu gâcher notre aventure de chasse du petit gibier : la pluie torrentielle.

Depuis plusieurs semaines, nous attendions impatiemment cette excursion de chasse du petit gibier dans la réserve faunique de Mastigouche, plus précisément au secteur Shawinigan où les quads sont permis.

« Nous avons créé ce secteur spécialement pour les amateurs qui veulent circuler en quad ou en côte à côte, afin de répondre à la demande des chasseurs », expliquer le directeur de la réserve, Éric Harnois.

« Ici l’accès est facile pour les véhicules et remorques. Pour la chasse, rien de plus simple puisque les amateurs partent directement de leur hébergement pour se rendre sur le terrain. Nous avons voulu que ce ne soit pas compliqué. »

Effectivement, l’accès jusqu’aux chalets du secteur est facile.

Vous pouvez partir de celui que vous occupez pour vous rendre sur les nombreux sentiers de quad qui sont rattachés à ce secteur. Vous avez de quoi vous amuser.

Il faut dire aussi que vivre un séjour sur ce site qui a plus de 100 ans d’existence, nous ramène dans le temps à une époque où la chasse et la pêche étaient très populaires. Si les murs de ces chalets pouvaient parler, ils en auraient long à raconter.

DAMES PERDRIX

Ce territoire est assez exceptionnel. Les gélinottes et tétras retrouvent toutes les conditions de vie idéales.

Le couvert forestier est mixte. Le long des sentiers, on retrouve des aulnes, de la fougère avec des petites rigoles ou des ruisseaux qui fournissent l’eau aux oiseaux.

Sur les sentiers, il y a aussi la petite pierre qui est nécessairement à leur digestion. Tous les éléments sont réunis pour assurer le succès de la chasse.

Si nous avions eu des périodes de soleil au lieu de la pluie qui tombait à plein ciel sans arrêt ou presque, nul doute que notre résultat aurait été meilleur.

La preuve de cela nous est venu durant les deux petites heures où il y a eu une petite accalmie et même une éclaircie.

Les sentiers qui semblaient complètement vides se sont mis à grouiller. Nous avons aperçu les perdrix par groupe de deux et même trois mais, elles étaient très nerveuses.

Elles se sauvaient rapidement, ne nous laissant pas le temps de réagir comme il le fallait.

Nous avons eu la main heureuse à quelques reprises, mais si les conditions avaient été idéales, nous aurions connu beaucoup plus de succès.

TOUTE UNE SAISON

Lorsque nous nous sommes enregistrés à l’accueil Pins Rouges, près de Saint-Alexis-des-Monts, les préposés nous ont mentionné que depuis le début de la chasse, plus de 500 perdrix avaient été récoltées.

Les chasseurs signalaient que ce n’est pas une ou deux perdrix qu’ils apercevaient, mais des couvées de cinq et plus. Il y avait de quoi nous faire monter la pression sauf que dame nature s’est chargée de nous faire redescendre de nos talons hauts en nous envoyant cette pluie diluvienne.

Mais, cela fait partie de la chasse. Il y a de ces excursions qui sont plus difficiles, mais qui permettent de vivre de belles journées en compagnie d’un bon groupe d’amis. Ce n’est que partie remise.

Cette population importante dans la réserve de Mastigouche, est le reflet de ce qui se passe un peu partout dans les forêts du Québec.

Comme les conditions printanières ont été clémentes, les perdrix se sont multipliées. Tout au long de nos sorties de pêche cette saison, nous avons aperçu des oiseaux un peu partout. C’était le signal que la saison de chasse sera bonne.

Pour en savoir plus sur la réserve de Mastigouche, vous pouvez rejoindre les responsables au bureau de Saint-Alexis-des-Monts au (819) 265-2098. Il y a aussi le site www.sepaq.com/mastigouche.

À vous d’en profiter !

Auteur : Julien Cabana

Catégorie : Découvertes

Publié le : 2018-10-24 13:21:01