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Les femmes sont plus nombreuses à chasser

Les femmes ne sont plus des accompagnatrices passives à la chasse, mais très actives, elles participent de plus aux formations et dans toutes les étapes de la chasse, jusqu’à la récolte du gibier convoité.

Cette tendance à la hausse des femmes a débuté avec la pandémie. Depuis, on a assisté au retour de plusieurs chasseurs en forêt, lesquels avaient délaissé l’activité faunique, et ce mouvement a entraîné les femmes et les adolescents à la chasse.

« Effectivement, nous avons eu une hausse de la popularité de nos formations à la chasse pendant la pandémie. Les gens recherchaient beaucoup d’activités de plein air, au Québec. Maintenant, on revient à la fidélité de nos statistiques d’avant la pandémie », confirme le coordonnateur à la formation à Sécurité nature; la division éducative de la Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs, Martin Savard, en entrevue à « Rendez-Vous Nature ».

Ne pas lâcher

Est-ce que la relève à la chasse est assurée ? « La relève se maintient, malgré les défis qui ne sont plus les mêmes. C’est une bonne chose, mais il ne faut pas lâcher.  Les activités en plein air sont très diversifiées. Chasser nécessite un investissement supérieur, en argent pour l’équipement, en temps pour les formations, pour les connaissances, les habiletés requises et composer avec de bons compagnons », explique Martin Savard. Et il poursuit : « C’est important d’avoir des chasseurs et chasseuses sur le terrain. Leur présence donne de la valeur à la sauvagerie et incite les gestionnaires de territoires à faire des efforts pour les protéger ». Le bilan 2023 des formations des nouveaux certifiés à la chasse, confirment que les femmes et les jeunes de moins de 18 ans gagnent du terrain. En 2023, ce sont 54 553 participants qui ont suivi une formation de Sécurité nature. Et les femmes et les 18 ans et moins préfèrent chasser avec une arme à feu à 51%, par rapport à 49 % chez les hommes, selon le cours Initiation Chasse avec Arme à Feu, le ICAF.

21 624 participants

Le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu (CCSMAF) a attiré 21 624 participants, surtout des femmes et des moins de 18 ans. Et celui pour les armes à feu à autorisation restreinte (CCSMAFAR) a accueilli 2 569 participants. Les cours de formation en salle sont dispensés par 370 moniteurs.

Les hommes dominent le cours Initiation à la Chasse Arc et Arbalète (ICAA), avec 60% des 10 032 inscriptions. La formation spécifique à la chasse du dindon sauvage, aussi en ligne, a attiré 5 608 participantes, une activité en progression avec 82 000 personnes initiées à cette première chasse au printemps 2008.

« La chasse donne de la valeur à la sauvagerie et incite les gestionnaires de territoires à faire des efforts pour les protéger », estime Martin Savard, le coordonnateur à la formation à Sécurité nature, une division de la FédéCP. 

On peut entendre ou réentendre cette entrevue en cliquant sur le lien ci-dessus.

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Chasse

Publié le : 2024-03-15 10:24:33