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« L’Île d’Anticosti réalise nos rêves »

Un médecin généraliste, Claude St-Laurent, affectionne particulièrement la chasse du cerf Menier de l’Île d’Anticosti depuis 23 ans, et même deux fois par année, en septembre dans l’Ouest, et en novembre dans l’Est.

C’est dans le secteur de Rivière Bell, dans l’Est de l’île, que j’ai rencontré ce mordu de la chasse, avec son compagnon, aussi médecin, mais retraité, Adam Zieleniak, un Polonais d’origine, installé au Québec depuis plusieurs décennies.

L’un ne va pas sans l’autre. Ils se connaissent sur le bout des doigts et ils sont de vrais partenaires de chasse. Leur parcours de chasseur est tellement intéressant, voire unique, que j’ai recueilli leur passion pour le cervidé d’Anticosti. Dans une première entrevue, Claude St-Laurent.

« Quand j’ai commencé à chasser sur Anticosti en 1996, c’était dans l’Ouest. Les cerfs étaient abondants. Mais en 2023, dans l’Est, je n’ai jamais vu autant de chevreuils mâles. Cette année, j’ai récolté la limite de quatre cerfs en deux séjours. Comme pour la pêche, je partage mes prises avec mes connaissances. C’est la même chose pour la venaison que je distribue parmi mon entourage », dit Claude, dans une première entrevue du duo cette semaine à « Rendez-Vous Nature ».

Chasse de rêve

Mais outre leur amitié, leur carrière professionnelle dans le domaine de la santé, et leur passion commune pour la chasse, qu’est-ce qui réunit ces deux « mordus » dans l’île aux cerfs depuis plus de deux décennies.

« Anticosti nous permet de réaliser nos rêves de chasseurs dans un site extraordinaire, et isolé. Le fait de traquer le cerf Menier me rend fier. On a la possibilité de prélever deux chevreuils dans un même séjour, et même parfois plus avec la chasse de groupe. Ça procure une satisfaction particulière. C’est pour tout ça qu’on y vient depuis plus de 23 ans, et même deux fois l’an. Si nous n’avions pas d’autres attaches, probablement qu’on viendrait chasser dans l’île plusieurs fois par année », estime le « doc » de la région de Lanaudière.

Les défis

Si le cerf Menier est abondant comme cette saison, le défi de le prélever en pleine sauvagerie demeure toujours présent. « Les mâles sont souvent dans des « cassés »; arbres couchés au sol par des chablis, et dans le « sale » comme on dit. Repérer et cibler le « big buck » à travers ces obstacles représente un grand défi. Tu chasses aussi dans de grandes plaines et des « swamps »; ou marais, qui est un autre challenge en raison de la grande distance du tir. Les défis sont différents, mais toujours très intéressants », dit-il.

Lors de cette entrevue à « Rendez-Vous Nature », Claude relate sa chasse de 2023 qu’il qualifie d’excellente. « Le premier jour j’ai pu observer plusieurs cerfs mâles et des femelles. J’ai d’abord récolté un « spike ». Puis dans la journée, j’ai observé les comportements des chevreuils, sans les cibler. J’ai terminé ma chasse dans l’avant-midi du second jour avec un « buck » de huit pointes ».

Lac-Renard en 2024

En 2024, Claude et Adam effectueront leur 24e séjour consécutif. Même qu’ils ont réservé leur forfait dde SÉPAQ-Anticosti dès leur arrivée dans l’île. Et cette fois, on les retrouvera dans un nouveau secteur pour eux, toujours dans l’Est, celui du Lac-Renard, enclavé entre les territoires d’Aquila et Rivière-Bell, où une chasseuse de Rivière-du-Loup, Mélanie Simard, vient de récolter un « master buck » record de 14 pointes…

On peut entendre ou réentendre cette entrevue en cliquant sur le lien: https://soundcloud.com/olivier-therriault/rendez-vous-natureca-claude-saint-laurent

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Chasse

Publié le : 2023-11-28 15:15:13