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Le dindon sauvage n’irait pas plus loin!

Le dindon sauvage, bien installé en permanence dans le sud du Québec depuis plusieurs années, est à 500 km au Nord de sa limite historique et c’est là que s’arrêterait sa progression vers le nord.

C’est le constat qu’émet le professeur-chercheur Jean-Pierre Tremblay, du Département de Biologie et des Centres d’études Nordiques et de la Forêt de l’Université Laval.

Avec ses partenaires scientifiques, ils ont étudié, pendant plusieurs années, trois populations de dindons au sud du Québec, en Estrie et en Montérégie, où les hivers sont rigoureux, tant en abondance de la neige que des températures très froides.

Au début du 20e siècle, selon Conservation de la Nature du Canada, on dénombrait 30 000 dindons sauvages en Amérique du Nord. Un siècle plus tard, on les estimait à 7 millions, du Nouveau-Brunswick jusqu’au centre de la Colombie-Britannique.

Le dindon sauvage a été observé pour la première fois au Québec en 1976 et en 1984, des preuves de nidification ont été rapportées. Puis entre 2001 et 2013, la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs a effectué 634 lâchers d’oiseaux, en Outaouais, du Centre-du-Québec et en Mauricie.

Questions – réponses à « Rendez-Vous Nature »

Selon les recherches de Jean-Pierre Tremblay, les chasseurs pourraient-ils rêver qu’un jour, des dindons sauvages se retrouvent dans l’Est du Québec, au Lac St-Jean, même sur la Côte Nord ?

Est-ce que la neige ferait obstacle à la migration du dindon vers le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie, le Lac St-Jean et la Côte Nord ? Le réchauffement projeté du climat ne devrait-il pas justement aider les dondons à poursuivre leur migration vers le Nord ?

La neige peut-elle empêcher les dindons de s’alimenter de grains aux champs ? Est-ce que l’effet de débordement des dindons sauvages provenant du Vermont et de New York pourraient un jour devoir soutenir leurs cousins du Québec ? Est-ce que les dindons doivent s’alimenter à chaque jour pour répondre à leurs besoins énergétiques pour se protéger du froid ? Est-ce que le dindon peut accumuler des réserves de graisses ?

Autant de questions auxquelles répond le professeur Jean-Pierre Tremblay, en entrevue à « Rendez-Vous Nature ». On entend on réentend cette entrevue, en cliquant sur le lien ci-dessus.

 

Photo du bas

Le dindon sauvage a été observé pour la première fois au Québec en 1976. Puis entre 2001 et 2013, la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs a effectué 634 lâchers d’oiseaux, en Outaouais, du Centre-du-Québec et en Mauricie. (Photo Courtoisie Vince Pahkala -Conservation Nature Canada)

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Chasse

Publié le : 2022-01-03 15:26:09