
Les vertus des salines et leur bon usage selon Charles-Henri Dorris

Si la plupart des chasseurs connaissent les vertus des salines pour la chasse de l’orignal, les utilisent-ils de la bonne façon?
C’est à cette question et à bien d’autres que répond en entrevue à « Rendez-Vous Nature », le spécialiste du cerf et de l’orignal, guide de chasse, formateur et auteur, Charles-Henri Dorris, qui est sorti de sa forêt pour partager ses conseils à succès sur les salines.
« La majorité des chasseurs d’orignal placent les salines près de leur poste d’affut dans le but d’augmenter le nombre des fréquentations des orignaux du secteur sur la parcelle qu’ils surveillent. C’est compréhensible, car une saline est la seule façon d’augmenter l’intérêt à un site précis pour éventuellement chasser à ce site », explique Charles-Henri Doris.
Ce dernier estime que de 15 à 20 % des orignaux récoltés sont en lien direct avec une saline.
« Et probablement moins de 15 % de cette récolte sont des orignaux se rendant carrément lécher le sel, et y sont récoltés une fois rendus au sel ou en approche du site immédiat. Un autre 5 à 10% des récoltes est le résultat de mâles passant à proximité dans le but de faire un suivi des odeurs sur place ou dans l’environnement de la saline.
Un chasseur sur place qui imite des bruits témoignant de la présence d’orignaux capte l’attention du mâle et le récolte dans les minutes ou l’heure qui suivent. C’est pourquoi je continue, après 25 ans de tests et d’analyses, à placer des blocs de sel sur les différents territoires que je guide », dit Charles-Henri Dorris qui précise qu’il ne guide pas de chasse… à l’affût.
Les amateurs de chasse de l’orignal en particulier, et les chasseurs en général, ne manqueront pas cette entrevue exclusive avec notre chroniquer et collaborateur Charles-Henri Dorris. Vous pouvez cliquer sur le lien ci-haut.