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La baisse des cerfs à Anticosti : « La situation s’est améliorée »

"La satisfaction de nos chasseurs et les taux de succès nous donnent à penser que la situation a continué de s'améliorer au cours des deux dernières années".

C’est ce que soutient le responsable des relations avec les médias à la SÉPAQ et SÉPAQ-Anticosti, Simon Boivin, en première réaction à l’inventaire du cerf Menier effectué sur l’Île d’Anticosti à la fin août de 2018, et rendu public le 18 décembre 2019.

Se disant quand même surpris des résultats de ce dénombrement des chevreuils sur Anticosti, qui d’une population de 166 000 cerfs estimés en 2006, a dramatiquement chûté à 37 137 bêtes en août 2018,

Simon Boivin ajoute que son organisation fait totalement confiance aux biologistes de Forêts, Faune et Parcs Québec, de qui relève la responsabilité de ce type d’inventaire qu’il qualifie de rigoureux du grand gibier sur Anticosti.

« Cet inventaire de 2018 est le portrait d’une situation donnée à un moment précis. Le cerf Menier est une espèce très résiliente qui vit dans un milieu sans prédateur. Les experts du ministère l’ont dit, on est deux automnes plus loin que cet inventaire de 2018 et depuis, on a constaté que la situation est sur la bonne voie », indique le porte-parole de SÉPAQ-Anticosti.

Taux de « rebooking » meilleur!

Simon Boivin ajoute, preuves à l’appui, que les chasseurs qui ont fréquenté les territoires de SÉPAQ-Anticosti lors de la saison de chasse 2019, avaient déjà réservé leur séjour pour 2020.

« Après avoir vécu une expérience de chasse qui les a satisfaits en 2019, notre taux de « rebooking » est meilleur que l’an dernier. Les taux de succès sont comparables et ce sont des signes encourageants, avec une courbe positive sur le cheptel », affirme Simon Boivin.

Ce n’est pas la première fois, selon lui, qu’il y a des fluctuations du cheptel de chevreuils sur l’île. « Le fait que la population soit moins nombreuse, ça va juste aider à régénérer l’habitat, car les cerfs auront plus de nourriture à se partager, ce qui fera en sorte que les cerfs auront ce qu’il faut pour bien se nourrir et emmagasiner des réserves pour affronter des hivers rigoureux ».

Une entrevue exclusive avec Simon Boivin, de SÉPAQ-Anticosti à « Rendez-Vous Nature ». Cliquez sur le lien ci-haut. 

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Chasse

Publié le : 2020-01-11 10:08:56