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Pour conserver la venaison de son gibier en excellent état !

Avec la chasse de l’orignal qui est en cours presque partout au Québec, et qui se sera suivie de celle du cerf de Virginie, les chasseurs qui récolteront leur gibier ont des règles à respecter pour protéger leur venaison de grand gibier.

La venaison n’a pas de prix, et il faut préserver toute la qualité de la meilleure viande sauvage, 100 % naturelle. Heureusement qu’il y a des bouchers d’expérience comme Guy Chiasson, du Centre du Gibier Martin Tremblay, à Saint-David-de-Falardeau, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, qui en est à sa 50e année comme expert en dépeçage de la grande faune.

En entrevue à « Rendez-Vous Nature », Guy Chiasson estime que les chasseurs sont de plus en plus respectueux et déterminés à conserver la venaison de leur gibier en excellent état. Les bêtes qu’il reçoit, surtout en quartiers, lui prouvent régulièrement.

Lors de cette entrevue, Guy Chiasson parle des risques de recevoir un orignal qui a « chauffé », d’où l’importance pour les chasseurs de quitter rapidement le bois pour aller porter leur gibier en chambre froide, quitte à retourner en forêt finir leurs vacances.

Après l’abattage

Notre expert rappelle qu’après l’abattage, il est important d’éviscérer rapidement son gibier. La première saignée est causée par le projectile. Mais ce n’est pas suffisant.

Dès que le chasseur le peut, il doit approcher de son gibier afin de faire une incision au niveau du cou ou à l'entrée de la cage thoracique pour augmenter la saignée. Le but de la saignée est d’éliminer le plus de sang qui est un bon vecteur de culture pour les bactéries.

Vient l'éviscération ou l’enlèvement des organes internes comme le cœur, le foie, les poumons, les intestins, etc. Ce qui doit être fait le plus rapidement possible après la mort de l'animal.

Guy Chiasson explique aussi que lors de l'éviscération, le chasseur doit faire attention de ne pas perforer ou déchirer les intestins pour éviter de contaminer la viande sauvage. Selon lui, il faut éviter de laver la carcasse sinon on risque de contaminer la totalité avec des saletés ou des traces de matières fécales ou intestinales, surtout si balle de panse.

Pour en savoir plus sur les principales étapes pour s’assurer d’une venaison de qualité, les chasseurs ne manqueront pas les conseils de Guy Chiasson, du Centre du Gibier Martin Tremblay, à Saint-David-de-Falardeau, au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Pour écouter cette entrevue, cliquez sur le lien ci-haut. 

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Chasse

Publié le : 2019-10-09 18:51:48