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Non-résidents: un Québécois exilé en Ontario victime de la réglementation

Un chasseur québécois qui réside en Ontario pour son travail, Alain Foster, ne peut plus chasser l’orignal du Québec selon la tradition familiale.

Il est victime l’interdit de chasse aux non-résidents de la province depuis la réglementation annoncée par l'ex-ministre libéral des Forêts, de la Faune et des Parcs, Luc Blanchette.

Selon le MFFP, le non-résident doit, pour chasser l’orignal au sud du 52e parallèle utiliser au moins 2 services offerts par une pourvoirie dont l’hébergement ou chasser dans une zec ou une réserve faunique, sauf dans les cas suivants :

  • il est membre de la Gendarmerie Royale du Canada ou des Forces armées canadiennes et exerce ses fonctions au Québec ou y résidait immédiatement avant d’établir sa résidence à l’extérieur du Québec pour l’exercice de ses fonctions;
  • il est membre d’une mission diplomatique ou d’un poste consulaire, y compris un membre du personnel de service, qui est établi au Québec;
  • il est accompagné d’un membre de sa famille immédiate qui est un résident titulaire d’un permis de chasse à l’orignal, valide ou expiré, s’il a été délivré dans ce dernier cas entre le 1er avril et le 31 mars de l’année en cours. Sont des membres de la famille immédiate du chasseur non-résident ses grands-parents, ses parents, ses frères, ses sœurs, son conjoint, ses enfants, ses petits-enfants ainsi que les enfants et les petits-enfants de son conjoint.

Alain Foster est né en Grand-Mère en Mauricie, mais son emploi le force à s'exiler en Ontario. Il répond aux question d'Ernie Wells dans le cadre de l'émission radio « Rendez-Vous Nature » des 8 et 9 juin 2019.

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Chasse

Publié le : 2019-06-09 09:02:26