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Chasse restrictive orignal 2020 : les archers et arbalétriers favorisés ?

En raison de la forte population d’orignaux au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, le Plan de gestion de l’orignal qui devait se terminer en 2019, serait prolongé jusqu’en 2021.

Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs souhaiterait maintenir une densité de 10 orignaux aux 10 km2 en raison de la forte population d’orignaux au Bas-Saint-Laurent, où la zone 2 produit 35% de la récolte totale et 45% avec la zone 1 Gaspésie.

Or pour rejoindre son objectif, Forêts, Faune et Parcs Québec prévoit accentuer la récolte de la femelle orignal en permettant la récolte de ce segment de la population lors de la saison de chasse restrictive de 2020; mais uniquement pour les amateurs de chasse à l’arc, à l’arbalète et à la poudre noire.

En entrevue exclusive à « Rendez-vous Nature » des 20 et 21 avril, le directeur régional à la Direction de la gestion de la faune du Bas-Saint-Laurent, le biologiste Sébastien Ross, réagit aux propos sur le sujet tenus par le président de la ZEC-BSL, Guillaume Ouellet, qui s’inquiète de cette mesure qu’il juge injuste pour les chasseurs avec arme à feu, lesquels constituent la majorité des amateurs de ce grand gibier.

En 2018, la ZEC-BSL, qui a accueilli 1 422 chasseurs d’orignaux avec arme à feu, estime que cette proposition va à l’encontre du principe d’égalité des chances pour l’accès à la ressource faunique.

La ZEC-BSL se réfère au protocole d’entente de gestion liant la zec au Ministre et laquelle: « … doit s’engage notamment à planifier, organiser, diriger et contrôler l’exploitation, laconservation, la protection, l’aménagement de la faune et accessoirement la pratique d’activités récréatives dans le respect des principes suivants : assurer qu’il n’y a pas de faits et gestes ou de pratiques allant à l’encontre de la conservation de la faune et de son habitat, assurer l’égalité des chances pour tous à l’accès et à l’utilisation de la ressource faunique (...)

Réactions du #1 du grand gibier au Bas-Saint-Laurent

En entrevue exclusive à « Rendez-Vous Nature », le #1 de la faune au Bas-Saint-Laurent, le biologiste Sébastien Ross, fait le portrait de la situation du troupeau orignal dans la zone 2, explique sa position sur sa modification proposée, ses craintes de voir le cheptel revenir à une densité trop forte pour la zone, comment il a estimé la densité du cheptel sans inventaire aérien depuis 2014, mais par simulation, et pourquoi le statu quo est impensable.

Et pourquoi ne pas faire comme en Gaspésie, zone 1, en effectuant un tirage au sort avec un nombre limité de permis pour la femelle ? Tous les chasseurs, peu importe l’engin, auraient le droit de prélever une femelle avec un permis spécial.

Autant de questions auxquelles le directeur régional à la Direction de la gestion de la faune du Bas-Saint-Laurent, le biologiste Sébastien Ross, apporte des réponses tout en précisant que rien n’est encoe « canné », qu’il est conscient des préoccupations de la ZEC-BSL, et que le temps est encore propice aux discussions.

Pour écouter les propos de Sébastien Ross, cliquez sur le lien ci-haut. 

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Chasse

Publié le : 2019-04-20 08:05:35