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Les orignaux de la Zone 18 en hausse de 80 pour cent

Le cheptel orignal de la Zone 18, sur la Côte Nord, de Tadoussac à Baie-Trinité a augmenté de 80% entre 2006 et 2018, mais la récolte a diminué.

C’est ce que confirme le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs à la suite d’un inventaire aérien réalisé en janvier et février 2018.

Des biologistes et techniciens de la faune de la Côte-Nord ont survolé 62 parcelles de 60 km2 en avion et en hélicoptère, afin de dénombrer la densité du cheptel orignal de la Zone 18.

Cette semaine à l'émission radio « Rendez-Vous Nature » des 9 et 10 mars, la biologiste responsable de cet inventaire, Catherine Ayotte, commente et explique les résultats très positifs de ce dénombrement du troupeau d’orignaux de la Zone 18, qui presque doublé en 12 ans, passant de 3 350 bêtes en 2006 à 6 100 orignaux en 2018.

La scientifique explique le délai de 12 ans entre les deux inventaires, et précise pourquoi la Zone 18 Ouest est plus peuplée que dans la partie Est, avec 3,8 orignaux dans l’Ouest contre 1,9 par 10 km carrés dans l’Est.

La densité de population d’orignaux est passée de 1,32 par 10 km2 en 2006 à 2,38 par 10 km2 en 2018 dans l’ensemble de la Zone 18.

Femelle protégée un an sur deux!

Catherine Ayotte attribue aussi la croissance du troupeau à la protection de la femelle par alternance, un an sur deux, qui demeure essentielle pour accroître le cheptel d’une espèce.

Toutefois, en 2006, la productivité du troupeau s’élevait à 48,5 faons par 100 femelles, ce qui a eu pour effet d’un boom dans la population d’orignaux de la Zone 18 dans les années subséquentes.

Mais l’inventaire de 2018, a aussi révèle que ce nombre était passé à 34,4, faons par 100 femelles. Les femelles seraient moins productives. Pour garder une population en croissance, le nombre de faons par 100 femelles devrait se maintenir au-dessus de 40.

Même avec un cheptel orignal en hausse dans la Zone 18, comment expliquer la baisse de la récolte à 833 bêtes en 2018, par rapport à 2016 avec 897 orignaux.

C’est même plus bas qu’en 2014 avec une récolte de 844 mâles ? Autant de question auxquelles la biologiste Ayotte apporte des réponses.

Une entrevue à ne pas manquer avec Catherine Ayotte à « Rendez-Vous Nature » des 9 et 10 mars 2019. Vous pouvez écouter cet entretient en cliquant sur le lien ci-haut.

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Chasse

Publié le : 2019-03-11 12:02:37