Rechercher

Des chasseurs mieux cachés… pour mieux récolter !

L’ère des « abribus »; ces petites caches vertes pour un chasseur, installées au sol et semblables à des abris pour les écoliers en attente de l’autobus scolaire, est en voie de disparition sur les territoires de chasse du cerf de SÉPAQ-Anticosti.

Même si les quelque 160 « abribus » ont été et seront encore fort utiles là où elles demeurent en usage, SÉPAQ-Anticosti a installé, vers le 11 septembre, quelque 85 vraies caches de trois mètres de hauteur, couvertes, avec vue sur les quatre côtés, installées sur des bases solides, avec les quatre « pattes » renforcies par des pieux de fer à six mètres de profondeur.

Rien ne bouge. Et le chasseur, confortablement installé, est à l’abri des intempéries, tout en ayant une vision à 360° degrés sur son secteur de chasse. Formidable. J’ai habité une de ces caches le 13 septembre et l’expérience est des plus concluantes.

Au fil des ans, les employés de SÉPAQ-Anticosti ont installé près de 160 caches au sol sur l’ensemble de son territoire. Lors de mon séjour du 9 au 16 septembre, dans le secteur du Pavillon McDonald, quatre de ces caches ont été installées dans différentes zones de chasse, à proximité de tir des « passes » des cerfs Menier.

Ces dernières sont positionnées à des endroits stratégiques où le gibier passe fréquemment. L’amateur peut s’y introduire et attendre que les chevreuils viennent à proximité de tir.

Toujours en donner plus au chasseur

L’ajout de ces « Caches de chasse », de l’entrepreneur Gino Savage,  s’inscrit dans les plans d’aménagement des territoires du directeur de SÉPAQ-Anticosti, Michel Threlfall, qui veut en donner plus au chasseur, pour son argent.

« Maintenant que notre offre de six jours de chasse ; plutôt que quatre, a comblé les attentes des chasseurs avec un taux d’occupation de nos sites d’hébergement de 97 %, je me tourne, entre autres, vers l’aménagement du territoire. Nous allons notamment ouvrir de nouveaux sentiers, développer de nouveaux secteurs pour les VTT qui s’ajoutent aux 1 600 km de sentiers déjà accessibles. Comme gestionnaire de SÉPAQ-Anticosti, le défi est perpétuel », commente Michel Threlfall.

Une autre fierté du #1 de SÉPAQ-Anticosti est d’avoir ajouté aux « meat house » climatisés des pavillons en plan américain, des chambres froides qui protègent encore plus la précieuse venaison des coups de chaleur de septembre et octobre. Et les chasseurs en plan européen ont aussi accès à ces chambres froides pour protéger le fruit de leur chasse.

Franchement, ça sent bon dans les territoires de SÉPAQ-Anticosti où là, comme chez les autres pourvoyeurs de l’île d’Henri Menier, on se réjouit de l’abandon des projets d’exploration et d’exploitation pétrolière, parce que villégiature et chasse du cerf, n’ont rien de commun avec le pétrole!

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Chasse

Publié le : 2017-09-27 19:49:27