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La classe B gagne en popularité depuis cinq ans

Contrairement à d’autres segments du marché de l’autocaravane qui éprouvent certaines difficultés, celui des classes B est en croissance depuis les cinq dernières années.

« Ce segment du marché rejoint beaucoup les baby-boomers et la jeune génération », explique le président et propriétaire de la compagnie québécoise New-West, M. Laurent Brochu.

« C’est un véhicule très facile à conduire et surtout pas embarrassant à stationner. La majorité des gens qui achètent nos produits sont des gens qui sont soit retraités ou à l’approche de leur retraite. Les gens peuvent ainsi apprivoiser leur véhicule avant de partir pour de grandes aventures un peu partout. »

« Certains propriétaires en font même leur véhicule de tous les jours. Ils peuvent vaquer à leurs occupations et être prêts en tout temps à partir en voyage », ajoute M. Brochu.

Il existe plusieurs versions de ce type de véhicules. Certains sont équipés d’un toit ouvrant qui se soulève en partie. D’autres ont un toit rigide surélevé. Les utilisateurs peuvent se promener debout en tout temps.

« Certains désirent être plus discrets, ce que leur confèrent les véhicules montés sur des châssis de fourgonnette, poursuit M. Brochu. Une fois le toit fermé, rien n’indique vraiment qu’il s’agit d’une autocaravane. »

NEW-WEST

Le fabricant québécois New-West est devenu un incontournable sur le marché depuis ses débuts, il y a 20 ans. Maintenant, il offre 10 possibilités d’habitacles bâtis sur trois types de châssis différents.

« Auparavant, nous construisions uniquement nos produits avec des véhicules de marque Chevrolet avec les toits pop-up, afin de nous rapprocher du fameux Westfalia, qui a d’ailleurs inspiré le nom New-West. En 2013, nous avons choisi de lancer le modèle Évasion, sur plateforme Mercedes. Nous offrons un modèle qui se situait entre les deux gammes de prix en utilisant la plateforme du Ford Transit à compter de 2015. Nous avons été les premiers Canadiens à transformer le produit Ford en VR », avance M. Brochu.

« Nous développons deux projets qui devraient apparaître sous peu sur le marché. Nous allons avoir un véhicule monté sur un châssis Ford à quatre roues motrices, et un modèle de 22 pieds », annonce M. Brochu.

« Ce n’est pas rare que les gens en fassent leur voiture de tous les jours, affirme-t-il. En termes de coûts d’utilisation, c’est moins dispendieux qu’une voiture, et surtout, ça déprécie moins qu’une automobile. Aussi, ce type de véhicule peut se financer sur 20 ans, ce qui en rend l’acquisition encore plus facile. »

UNE GRANDE VARIÉTÉ

« Nous offrons différents aménagements intérieurs, qui, selon nous, correspondent présentement aux goûts des consommateurs. Nous avons même bâti un véhicule utilisable quatre saisons avec tout le nécessaire pour avoir de l’eau en tout temps et du chauffage, que nous avons utilisé pour des séjours de skis. »

New-West projette aussi un véhicule électrique.

« Nous suivons de très près l’évolution de la compagnie Électrique Lion, qui pourrait devenir une référence pour nous dans ce type de véhicule. Selon nous, le marché de l’autocaravane de classe B devrait continuer sa croissance pour les 5 à 10 prochaines années », estime M. Brochu.

Le prix de départ pour un New-West est de 62 000 $.

Reproduction autorisée par Julien Cabana de sa chronique parue le jeudi 5 septembre 2019 dans le Journal de Québec.

Auteur : Julien Cabana

Catégorie : Camping

Publié le : 2019-09-05 17:12:44