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Comment s’y retrouver dans la classification d'un camping?

Lorsque vous décidez de chercher pour trouver un camping qui vous intéresse, vous allez voir apparaître des étoiles qui représentent la classification que l’établissement a reçue.

Cette norme est entrée en vigueur en 2013. Mais, comment s’y retrouver ?

« Nos experts vont visiter tous les campings et établissent la classification à partir de critères précis, explique le président-directeur général de Camping Québec, Simon Tessier. Ils sont formés pour déterminer, de façon exacte, tout ce qui attend le consommateur qui va se rendre sur un camping donné. Nous avons reçu ce mandat du gouvernement. »

Au Québec, en vertu de la Loi sur les établissements d’hébergement touristique, tous les établissements qui offrent de l’hébergement à des touristes doivent détenir une attestation de classification.

Il faut savoir toutefois que la classification d’un terrain de camping n’est pas liée à la beauté du paysage ou encore aux attraits à proximité. Les évaluations se font à partir de deux volets distincts, soit la qualité des infrastructures dans un premier temps et, en deuxième lieu, la nature des infrastructures et l’offre de services complémentaires.

Les inspecteurs tiennent compte de l’état des installations et de la quantité de services complémentaires offerts par les terrains qu’ils visitent. Ils portent aussi une attention particulière à l’entretien, à la propreté et à l’aménagement du site. Ils prennent aussi en compte la diversité des infrastructures et services mis à la disposition des campeurs afin d’améliorer leur confort.

On peut penser ici à la buanderie, au terrain de jeux, aux branchements électriques disponibles, à la piscine, à la salle communautaire ou encore au Wi-Fi.

Ce sont là des éléments qui peuvent améliorer grandement le niveau de classification d’un camping.

Le nombre d’étoiles

Il ne faut surtout pas croire que si un terrain a moins d’étoiles, il est nécessairement moins bien tenu que celui qui en compte quatre ou même cinq.

Un camping plus petit ou qui se situe dans un site plus éloigné n’offrira pas les mêmes possibilités qu’un camping plus près des grands centres. Ce n’est pas par mauvaise volonté du propriétaire, mais bien parce que certains services ne sont pas disponibles dans des endroits où le camping est plus rustique.

Ce ne sont pas tous les campeurs qui recherchent nécessairement tout le confort que l’on retrouve en ville. Pour certains, le camping se fait en nature, sans avoir nécessairement recours aux outils de la vie de tous les jours. Ils recherchent une ambiance plus intime, en pleine nature.

Dès cette année, les classificateurs de Camping Québec appliqueront de nouveaux critères pour améliorer le portrait de chacun des établissements.

On portera une attention particulière à l’alimentation en eau potable des sites de camping, entre autres, et à la disponibilité de facilités offertes aux personnes à mobilité réduite.

Portrait fiable

Au Québec, il y a 957 établissements classifiés selon leur niveau. Si certains n’ont pas d’étoiles (158), c’est qu’ils ne répondent que partiellement aux critères de classification.

Dans la catégorie d’élite, les cinq étoiles, on retrouve 23 établissements. Il s’agit de campings d’excellente qualité offrant un large éventail de services et d’activités. La majorité des campings se retrouvent dans les catégories deux étoiles (182), trois étoiles (236) et quatre étoiles (227).

Pour tout savoir sur les terrains et leur classification, vous pouvez consulter le Guide du camping au Québec de Camping Québec ou encore vous rendre sur le site www.campingquebec.com.

Rappelons que cet organisme est le seul qui est mandaté par le gouvernement pour faire la classification. Les informations fournies sont fiables et tracent le portrait réel de ce qui vous attend sur les différents sites.

Reproduction autorisée par Julien Cabana de sa chronique parue le jeudi 20 juin 2019 dans le Journal de Québec.

Auteur : Julien Cabana

Catégorie : Camping

Publié le : 2019-06-23 10:24:40