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L'analyse d'une carte: un service très efficace pour prospecter un territoire

J’offre un service d’analyse de cartes de territoire depuis plusieurs années. En fait, nous analysons plus précisément les différents couverts d’un secteur de chasse.

Si je prend la peine d'écrire le pronom nous, c’est que je ne suis pas le seul professionnel de la chasse à offrir ce type de service. Nous cherchons simplement les meilleurs combinaisons de parcelles forestières possible dans l’environnement du secteur ciblés.

Je connais personnellement Dan Lavoie, David Falardeau, Francois Rompré et Michel Therrien qui offrent aussi se service. Si nous sommes plusieurs professionnels à offrir ce type de service, c’est parce que le service est très efficace.

Les raisons de nous demander une analyse de cartes sont nombreuses, mais la principale est le manque de connaissances au niveaux des codes d’essences de peuplements forestiers. Ces codes sont indiqués sur les cartes écoforestières et sur le site du gouvernement du Québec (Forêt Ouverte). Toutes personnes habilités à faire sa propre analyse aura avantage à le faire lui-même sur ce dernier site.

Ne pas avoir le temps

Une autre bonne raison est lorsque le chasseur n'a pas le temps d’aller prospecter un territoire avant son séjour. Une analyse de carte ne remplace pas une prospection, mais elle l’accélère énormément. En suivant nes recommandations, un chasseur peut rapidement valider les bonnes parcelles pour leurs attribuer une valeur en %. Bon nombre de chasseurs évoluant sur des nouveaux secteurs chaque saison n’ont pas le temps d’aller sur le terrain avant la chasse. L’analyse vous évitera aussi d’avoir à prendre le temps d’aller valider sur place les parcelles non propices.

Il faut aussi savoir qu’un guide professionnel à des innombrables expériences qui lui permettent de valider précisément les informations perçues sur les cartes. Souvent, ces subtilités peuvent passer inaperçues aux yeux d’un amateur. Dans certains contextes ou régions du Québec, il faut marcher de nombreux terrains pour comprendre les dynamiques d’habitats qui s’y trouvent.

L’orignal a les mêmes besoins fondamentaux d’un bout à l’autre du Québec et même du Canada, mais les différents types d’habitats que nous pouvons rencontrer sont nombreux. Un chasseur habitué à chasser des forêts de feuillus de l’Outaouais pourrait ne pas savoir où chercher les orignaux, au centre du jour, dans une région de forêt de résineux. Les guides d’expérience le savent.

Un chasseur voulant progresser plus rapidement me fera faire une analyse de carte pour améliorer ces chances de succès et apprendre plus rapidement à reconnaître les bons peuplements forestiers ou les bonnes combinaisons de peuplements.

Bien des chasseurs évoluant sur un même secteur depuis plusieurs saisons connaissent l’existence de grands mâles dans leurs environnement, mais ils ne sont pas capables de les trouver en saison de chasse. Ce type de chasseur est un client que nous rencontrons régulièrement.

Le logiciel a ses limites 

Sur le marché, il existe des cartes avec des analyses sommaires effectuées au préalable par des logiciels informatiques. Le logiciel attribue différentes couleurs aux différentes parcelles de forêt. Chaque couleur indique une information relative à la valeur de la parcelle, en fonction des différents besoins des orignaux. Ces cartes sont bien, pour débuter ou pour avoir une idéerapide et générale du potentiel d'un territoire.

Mais, elles manquent de précision et ne tiennent par compte des particularités entre les régions et les types d’habitat. Elles ne tiennent pas compte non plus de la pression de chasse et de la période de chasse. Je dirige différemment mes chasseurs pour une chasse en période de pré-rut , rut ou post-rut. Les sites nourriciers de repos évoluent tout au long des saison et les cartes générales n’en tiennent pas compte.

Oui, une analyse de carte par un professionnel coûte quelques dollars, mais n’oubliez pas que vous paierez pour des informations précises que seul l’être humain est à même de faire. Un logiciel ne réfléchit pas. Il applique seulement les données obtenues. Il fini par faire une moyenne.

Auteur : Charles-Henri Dorris

Catégorie : Opinion

Publié le : 2022-03-13 08:41:01