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De vraies prouesses pour la Sépaq, les zecs et les pourvoiries

Réussir à accueillir des milliers de villégiateurs et de chasseurs en temps de pandémie sans nuire à leurs expériences dans le respect des mesures sanitaires, c’est le tour de force qu’a réussi Sépaq Anticosti en 2020.

« Je crois que nous venons de vivre une saison difficile pour tout le personnel d’Anticosti, qui a tout donné pour permettre aux amateurs de plein air et de chasse de vivre leurs séjours en toute sécurité », d’expliquer le directeur, M. Robin Plante. « Sans leur aide, nous n’aurions jamais pu y arriver. »

En plus des mesures standards de la Santé publique, à savoir installation de plexiglas, distanciation physique, port du masque et lavage des mains, les employés ont dû se retrousser les manches pour assurer la sécurité des clients venant chasser sur l’île.

Ainsi, il y avait des ménages plus fréquents, des nettoyages de surfaces plusieurs fois par jour, des surveillances plus rigoureuses pour l’application des mesures en tout temps.

Plusieurs méthodes de désinfection préventives dans les chalets et les pavillons à l’aide de brumisateurs et de produits spécialisés ont permis de prévenir la propagation de la COVID-19. 

Aussi, la direction de Sépaq Anticosti a mis en place des mesures supplémentaires, comme la location de plusieurs camions afin d’éviter que des chasseurs provenant de toutes les régions du Québec ne fassent le trajet entre l’aéroport jusqu’au chalet ou au pavillon avec le même véhicule que les guides. Ainsi, tous les guides ont été protégés, limitant ainsi toute propagation du virus. 

Pour être certain qu’il n’y aurait pas de contacts, on avait mis sur pied tout un système qui faisait en sorte qu’une fois descendu de l’avion, le chasseur n’allait pas chercher son permis, ne se rendait pas à la coopérative ou encore à l’auberge de Port-Menier. 

Tout avait été organisé, y compris les commandes faites à l’avance par une équipe de cinq personnes dédiées à la Coopérative du village. Finalement, aussitôt descendu de l’avion, vous preniez le chemin de votre secteur sans aucun contact. De cette manière, les chasseurs, les employés et les résidents de l’île, tout le monde était protégé. Il n’y a pas eu d’éclosion en rapport avec l’opération de chasse. Toute l’équipe de Sépaq Anticosti a de quoi être fière.

Dans tous les réseaux d’activités reliées à la faune, on a agi de la sorte.

Pour les réserves fauniques, rien n’a été ménagé pour assurer la protection des employés et des visiteurs.

RÉSERVES, POURVOIRIES ET ZECS

Même chose du côté des pourvoiries du Québec. Ces aubergistes de la forêt ont tout mis en place pour respecter les normes et offrir des séjours sécuritaires. 

Lors de mes reportages de l’été dernier, je me suis rendu chez certains pourvoyeurs qui offraient le service en plan américain, incluant les repas. Les uns avaient des salles à manger assez grandes pour permettre un réaménagement rendant possibles les services, alors que les autres avaient décidé de plutôt livrer les repas au chalet. Ils ont fait preuve de débrouillardise et d’un grand professionnalisme pour offrir leurs activités en toute sécurité.

Du côté des zecs, encore là, tous les intervenants qui devaient entrer en contact avec le public avaient reçu une formation pour mettre en place les mesures sanitaires demandées par la Santé publique.

Chapeau au monde de la faune pour cette performance extraordinaire en temps de pandémie. Nul doute que les prochains mois de repos seront très appréciés. 

Auteur : Julien Cabana

Catégorie : Opinion

Publié le : 2020-12-24 14:43:21