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La perdrix est en abondance, ce qui augure bien pour la saison

Selon les observations de plusieurs experts dans le domaine, les amateurs de chasse du petit gibier devraient être comblés cette saison.

« Je crois que nous allons vivre une des plus belles saisons de chasse au petit gibier des dernières années, a expliqué le directeur de la réserve faunique des Laurentides, monsieur Sylvain Boucher. Tous nos gens qui sont sur le terrain nous ont expliqué qu’ils voyaient beaucoup de gélinottes et de tétras un peu partout. Très souvent, ils aperçoivent des groupes que quatre, cinq et même six oiseaux en même temps. C’est très bon signe pour la saison qui approche à grands pas. Même dans le secteur Croche-McCormick, qui n’est pas réputé pour abriter une grande quantité d’oiseaux, le constat est le même. Le gibier sera au rendez-vous. »

Même son de cloche de la part du directeur général de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, monsieur Alain Cossette.

« Tous nos gens qui sont répartis à la grandeur du Québec nous le rapportent. Cette année, la perdrix est en abondance, ce qui augure bien pour la saison. Il faut se rappeler que la chasse du petit gibier est l’activité numéro un pour initier de nouveaux adeptes. Si ces nouveaux chasseurs peuvent bénéficier d’une expérience améliorée en récoltant des oiseaux, c’est encore mieux pour eux. Comme dans toutes les autres activités, lorsqu’une personne qui débute connaît du succès, on s’assure qu’elle va revenir à la pratique de ce nouveau loisir. » Quelle que soit la personne à laquelle nous avons parlé, le consensus est unanime : la saison devrait être excellente.

UN PRINTEMPS GÉNÉREUX

Tout réside dans les conditions de vie qui prévalent au printemps pour faire en sorte que la population de petit gibier soit plus importante.

La perdrix est un oiseau qui niche au sol. Elle y fait son nid et ses petits naissent vulnérables à différentes conditions. Bien sûr, il y a les prédateurs, mais au-delà de cela, d’autres éléments entrent en ligne de compte.

Si nous avons un printemps avec des températures plus froides, avec des pluies abondantes et parfois même des couches de glace qui se forment au sol, la survie des petits est sérieusement en danger. Ils se noient ou meurent gelés. C’est ce qui explique très souvent qu’à certaines saisons de chasse, on serait portés à croire qu’il n’y a aucun petit gibier dans la forêt.

Ce printemps, nous avons eu des conditions exactement contraires à celles qui causent des problèmes. Peu de précipitations et une température assez chaude ont fait la différence. Les chances de survie des jeunes oiseaux étaient quasi assurées.

UNE CHASSE FAMILIALE 

La chasse du petit gibier demeure sans aucun doute celle qui nous procure le plus de conditions positives. Oui, il y a la récolte des oiseaux. Au-delà de cela, elle se pratique dans des conditions idéales, avec les couleurs et les odeurs de l’automne, alors que la nature est à son meilleur.

Elle se pratique aussi en famille, permettant en plus d’observer la faune autour de nous, qui est très active en cette période de l’année. Si vous désirez vivre une aventure de chasse du petit gibier, ce ne sont pas les occasions qui manquent.

Les réserves fauniques, les zecs et les pourvoiries offrent des séjours organisés, avec une belle qualité de services. Sur les territoires libres, il est aussi possible de faire de belles excursions.

Vous devez garder en mémoire que si vous chassez sur un terrain privé, il faut toujours obtenir la permission du propriétaire avant de fréquenter sa forêt.

Auteur : Julien Cabana

Catégorie : Opinion

Publié le : 2020-09-27 08:57:54