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Des honnêtes citoyens inscrits dans un registre inutile

À 81 ans, jamais je n’aurais cru qu’un gouvernement «cautionnerait» la vengeance et la paranoïa des lobbyistes anti-armes sur le dos de citoyens qui sont qualifiés pour se procurer légalement des armes à feu.

Lettre ouverte au premier ministre du Québec, François Legault et à la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault

Tout cela pour venger le drame de la Polytechnique de Montréal.

Est-ce que les honnêtes citoyens d’une province ou d’un pays doivent être imputables de la dette des criminels, malades mentaux ou non? La réponse va de soi.

Pourquoi alors inscrivez-vous des honnêtes citoyens dans un «registre» pendant qu’on devrait y trouver les violents et autres types de criminels malades mentaux possédant des dossiers qui les rendent inaptes à posséder une arme à feu?

Au même titre, vous inscrivez les honnêtes citoyens dans un registre, comme vous le faites pour des « prédateurs sexuels », les pédophiles et autres criminels .

Ce registre du Service d’immatriculation des armes à feu (SIAQ) est inutile même si nous sommes assujettis à une loi. Quoiqu’en disent les lobbyistes pro-registre, ils n’ont pas raison.

Le registre fédéral précédent a échoué lamentablement à tous les niveaux; opérationnel et financier et fut reconnu comme un désastre de 3,5 MM $

Cet outil devait en être un pour le travail policier? Le tout à été un échec déplorable, car au cours de son application, un nombre sans précédent de policiers ont payé de leur vie pour avoir cru en ce registre fédéral, alors que l’information venait du système de récupération et renseignements judiciaires.

En quelques secondes, le système de récupération des renseignements judiciaire (SRRJ) ou (CRPQ) au Québec, donne aux policiers toutes les informations, à savoir entres autres si la personne concernée possède un Permis de possession et d’acquisition d’arme (PPA).

Référence scientifique d’un docteur en criminologie

Une sommité en criminologie, le Dr Phillippe Bensimon, a statué que plus de 92% des policiers considèrent que le registre est totalement inutile et n’est pas un outil pour le travail des policiers, et en plus il est trop dispendieux.

Une campagne de désinformation est menée par les lobbys subventionnés par les gouvernements, et des médias qui supportent les lobbys. De plus, ceux-ci bâillonnent des spécialistes qui tentent de dire la vérité.

Le tout se résume en quelques mots, le fait de mettre le numéro de série d’une arme à feu dans le registre n’assure pas la sécurité publique.

Désordre social supporté par une pluie de mensonges.

Si j’ai bien compris, les lobbys proposent en plus de criminaliser les propriétaires d’armes légales, de minuter le temps passé en forêt, ou encore d’être accompagnés?

Solution à ce désordre? Abolir ce registre inutile.

Les centaines de millions de dollars ainsi économisés pourraient servir à l’Hôpital Anna Laberge, un centre de réadaptation intensive où il manque 55 % d’effectifs ou à d’autres institutions de même catégorie pour réaliser leur travail professionnel.

Cette décision serait un vrai geste de sécurité publique qui mettrait fin au désordre social que les chasseurs et tireurs sportifs québécois sont les seuls à subir au Canada.

 

Roland Côté

Policier retraité de la GRC

Formateur à la sécurité sur les armes à feu (30 ans)

Policier retraité de la Gendarmerie royale du Canada

NDLR : ex-résident de Trois-Pistoles

Auteur : Roland Côté

Catégorie : Opinion

Publié le : 2020-01-03 14:26:00