Il faudra faire preuve de patience ce printemps
Même si nous vivons une semaine où la température chaude est enfin revenue, le retard accumulé durant le printemps n’est pas rattrapé partout.
Il se peut fort bien que plusieurs sites de pêche, habituellement disponibles au début de mai, ne soient ouverts qu’une ou même deux semaines plus tard.
Il est donc très important de bien vérifier l’état de la situation auprès des gens qui sont sur le terrain. Votre pourvoyeur saura certainement vous conseiller, tout comme les responsables des zecs.
Sur les territoires libres, il peut arriver qu’à un certain moment, cela devienne une véritable aventure, mais avec de la prudence, il sera possible d’atteindre vos destinations.
Le plus gros problème que plusieurs vont rencontrer en forêt au cours des prochaines semaines, c’est l’état du réseau routier. Les rivières gonflées ont causé des problèmes à plusieurs endroits. Des ponceaux et des ponts ont été endommagés ou emportés avec la crue.
De plus, comme la période de dégel est en retard, les routes ne sont pas encore dégelées, si bien que les conditions vont se détériorer rapidement avec le passage de plusieurs véhicules.
La vie va finir par reprendre son cours normal pour la saison de pêche, mais il faudra patienter plus que d’habitude.
Des lacs au niveau très élevé avec de l’eau très froide
Même chose pour les conditions de pêche. À vos premières sorties de pêche, il se peut fort bien que vous vous retrouviez sur des lacs au niveau très élevé, avec de l’eau très froide.
Il faudra donc vous concentrer sur les zones les moins profondes, principalement là où le soleil frappe la surface. Les entrées d’eau dans les lacs, qui apportent oxygène et nourriture, seront aussi de très bons endroits de pêche.
Rappelez-vous qu’en début de saison, le poisson n’est pas aussi rapide parce qu’il sort de son hibernation. Vous devez donc ralentir la cadence pour pêcher plus lentement qu’à l’habitude.
Aussi, afin d’éviter de présenter votre embarcation dans des zones peu profondes, ce qui risquerait d’effrayer le poisson, soit vous vous installez plus au large pour lancer vers le bord, soit vous utilisez des dériveurs qui amèneront vos offrandes là où vous le désirez.
LA MALADIE DE LYME
La présence de la maladie de Lyme au Québec est maintenant confirmée. Il est certain que lors de vos excursions en forêt, vous avez des chances d’être exposés à la morsure de tiques à pattes noires infectées. Elles se trouvent dans les zones boisées, les arbustes, les herbes hautes et les tas de feuilles.
La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs rappelle qu’en prenant certaines précautions, vous pouvez éviter d’être infectés. Il est recommandé d’utiliser un chasse-moustiques qui contient du DEET.
Aussi, il est préférable de porter des chaussures fermées, un chandail à manches longues et un pantalon long. Comme autres mesures de sécurité, il est conseillé de rentrer votre chandail dans vos pantalons et de remonter vos bas par-dessus vos pantalons.
En entrant au chalet ou à la maison, prenez le temps de vous examiner pour retirer toute tique qui se serait frayé un chemin jusqu’à votre peau.
Les symptômes de la maladie peuvent apparaître entre trois et 30 jours après avoir été mordu. Ils varient d’un individu à l’autre. Ils peuvent se traduire par une éruption cutanée, de la fièvre, des frissons, des maux de tête, de la fatigue, des douleurs musculaires et articulaires, et l’enflure des ganglions lymphatiques.
Si vous croyez avoir été mordu, n’attendez pas et consultez immédiatement les autorités médicales.
Photo du bas: comme le conseille le guide professionnel Bruno Morency, l’utilisation de dériveurs de surface comme ceux-ci, peuvent vous aider à apporter vos offrandes directement sous le nez des poissons. (Photo Julien Cabana)
Reproduction autorisée par Julien Cabana de sa chronique parue le 8 mai dans le Journal de Québec.
Auteur : Julien Cabana
Catégorie : Opinion
Publié le : 2019-05-08 12:37:16