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Trucs et astuces pour réussir sa pêche en début de saison

Avant de commencer une saison, il est toujours bon de discuter de techniques, trucs et astuces avec un mordu qui ne vit que pour la pêche. À ce chapitre, Bruno Morency demeure une source inépuisable

Début de saison

 

« Il y a de ces éléments essentiels qu’il faut toujours avoir avec nous en début de saison rappelle Bruno. Il faut se rappeler qu’à cette période de la saison, les poissons veulent d’abord et avant tout se nourrir. Ils vont rechercher les températures d’eau qui seront confortables et des sites où ils trouveront de l’oxygène et de la nourriture en abondance. Ils vont donc souvent se trouver en eau peu profonde et près des affluents des lacs. »

 

Selon cet expert, il arrive souvent que les amateurs commettent la même erreur chaque saison, soit de passer sur les sites où le poisson se trouve.

« En passant tout près des bords du lac avec leur embarcation, ils font faire fuir les poissons qui vont voir le bateau. C’est pour cette raison que je conseille l’utilisation de dériveurs de surface. » Il a choisi de prendre les devants en lançant cette saison ses propres dériveurs équipés d’un drapeau qui va signaler s’il y a une morsure.

« Si le poisson est gros, il va déclencher automatiquement le dériveur. Sauf que s’il est plus petit, ce ne sera pas le cas. Le drapeau sert alors de témoin visuel lorsqu’il y a bien un poisson qui attaque le leurre. » Les drapeaux viennent en paire, gauche et droit et ils vous permettront d’aller porter votre leurre dans la zone où se trouve le poisson, sans éveiller sa méfiance (59,99 $).

Imitation de proies vivantes

Tous les pêcheurs qui se sont mesurés un jour ou l’autre au grand brochet ou au maskinongé ont pu constater que ces derniers chassent souvent en bordure des lacs où se trouvent des proies faciles.

« Cette saison, j’ai découvert des proies artificielles qui imitent très bien certains petits animaux qui vivent dans la végétation en bordure des lacs. Il y a les canetons (14,99 $) qui représentent souvent des mets recherchés par les grands carnassiers. Il ne faut pas avoir peur de les utiliser dans la végétation en les lançant et en les récupérant selon la méthode de l’arrêt/départ, comme le fait souvent un oiseau qui se sent vulnérable à la surface d’un plan d’eau. Il ne faut pas avoir peur de modifier les trajectoires de nos lancers. »

Les imitations de grenouille et de canetons que Bruno Morency a lancées sur le marché, ressemblent à s’y méprendre aux animaux de la nature.

Une autre petite bestiole qui peut devenir un bon repas pour l’achigan, le brochet ou le maskinongé, c’est la grenouille (17,99 $).

« Lorsque les hameçons touchent l’eau, les lumières au Led à l’intérieur s’allument, ce qui va attirer l’attention des prédateurs. Il faut utiliser ces leurres près des herbiers ou des nénuphars. Il faut lancer et la ramener en lui faisant faire des sauts à la surface. »

Couleurs et odeurs

Deux autres points très importants peuvent vous aider à obtenir du succès selon Morency.

Voici un éventail de poissons nageurs conçus par Bruno Morency pour imiter les poissons fourrages. À partir du haut, la truite mouchetée, la truite arc-en-ciel, la truite brune, la perchaude et la ouitouche.

« Il faut essayer autant que possible, dans le cas des poissons nageurs, d’utiliser une imitation des proies qui vivent naturellement dans le lac. Dans la série Natural Fish, (14,99 $) nous avons créé tout ce qui peut se retrouver dans un lac comme la truite mouchetée, la truite arc-en-ciel, la truite brune, la ouitouche et l’éperlan. Autant d’espèces qui peuvent devenir des poissons fourrage pour les plus gros prédateurs. Il est préférable d’employer toujours des poissons nageurs avec des billes à l’intérieur parce que le poisson entend très bien les bruits dans l’eau. »

Si vous employez un leurre de couleurs, l’expert rappelle que le bleu, le mauve, le blanc, le « glow in the dark » et le noir, sont celles qui vont demeurer les mêmes en profondeur.

Avant de terminer, Bruno a tenu à rappeler qu’il faut toujours faire attention de ne pas laisser nos odeurs sur les leurres.

« Contrairement à ce que plusieurs pensent, les narines du poisson lui servent à sentir les odeurs de son environnement et non pas à respirer. Les pêcheurs vont se mettre de la crème solaire ou de l’antimoustique juste avant de toucher les leurres qu’ils vont lancer comme offrandes aux poissons. Soyez assurés que ces derniers vont sentir et se sauver aussi vite. Il ne faut jamais négliger ce point très important. »

Reproduction autorisée par Julien Cabana de sa chronique parue le samedi 4 mai 2019 dans le Journal de Québec.

Photo du bas: Les imitations de grenouille et de canetons que Bruno Morency a lancées sur le marché, ressemblent à s’y méprendre aux animaux de la nature. (Photo Julien Cabana)

Auteur : Julien Cabana

Catégorie : Opinion

Publié le : 2019-05-06 12:48:38