Rechercher

Les nouveaux chalets du lac Soucis dans la réserve Saint-Maurice

La réserve faunique du Saint-Maurice possède désormais une autre offre de séjour de pêche et de villégiature avec les deux nouveaux chalets ouverts officiellement cette saison, en bordure du lac Soucis.

« Nous voulions faire découvrir aux amateurs ce secteur qui a beaucoup à offrir, non seulement en termes de pêche, mais aussi pour le site exceptionnel du lac Soucis », explique le directeur Francis Desjardins.

« Les gens qui vont le fréquenter vont retrouver tous les éléments pour vivre un séjour de qualité avec de très bons lacs de pêche et la possibilité de pratiquer plusieurs activités comme la baignade ou la descente en kayak. Nous voulons vraiment offrir du nouveau aux amateurs. »

Dans les faits, on a déplacé une partie de l’offre de logement qui se trouvait dans le secteur du lac Tousignant.

On retrouve donc ces deux nouveaux chalets types en bordure du lac Soucis, entièrement équipés, avec un accès direct à une immense plage non surveillée et la possibilité de faire une descente sur 15 km entre le Soucis et le Tousignant.

Le kayak est fourni gratuitement durant votre séjour.

Au-delà de la pêche, les amateurs de plein air et les petites familles vont donc retrouver sur place tout pour s’amuser durant leur séjour.

LA PÊCHE

Rattachés à ce secteur d’hébergement, on retrouve une quinzaine de lacs, qui sont accessibles facilement. Ils sont assignés via le tirage au sort qui se déroule tous les soirs.

Le poids moyen des truites se situe aux alentours de 235 grammes, avec, dans certains cas, de belles surprises, comme ce fut le cas sur le lac des Orignaux. Avant notre arrivée, une dame avait capturé une truite de 3,8 livres, la plus grosse prise de la réserve à ce moment-là.

Nous avons eu la chance de pêcher ce magnifique lac, qui a été généreux en nous offrant des spécimens dont le poids dépassait la livre.

Pour les appâts, il fallait utiliser des cuillères avec de la couleur bleue. Que ce soit la Lake Clear ou la Toronto Wobbler de 3 pouces, aussitôt qu’il y avait du bleu, la truite réagissait.

Personnellement, j’ai eu passablement de succès avec une Cami de couleur argent avec un rond bleu au centre d’un côté.

Malgré une température froide et très maussade, nous avons connu passablement de succès.

AU NORD

Ce nouveau secteur de pêche est situé au nord de la réserve, à 45 km de l’accueil Mattawin. Il est facilement accessible, le réseau routier étant très bien entretenu.

Ce qu’il y a d’intéressant pour les petites familles, c’est la possibilité d’assurer aux adultes comme aux enfants les outils qu’il faut pour pratiquer la pêche. On y offre le prêt à pêcher, ce qui signifie que l’on vous fournira gratuitement la canne à pêche, l’épuisette, et le gardien du secteur se fera un plaisir de vous donner des conseils. Même les novices peuvent réussir leur séjour dans ce secteur de la réserve.

Pour en savoir plus ou réserver, vous pouvez utiliser deux outils : le site internet www.sepaq.com, sous l’onglet réserve faunique du Saint-Maurice, ou téléphoner directement à l’accueil Mattawin au 819 646-5687. Un séjour à vivre !

UNE RÉSERVE CÉLÈBRE

La réserve faunique du Saint-Maurice est célèbre parmi les amateurs de pêche de la truite mouchetée pour son secteur Wessonneau. Mais ce territoire de 784 km2 a plus à offrir.

La réserve compte 245 lacs, huit rivières et plusieurs ruisseaux. En plus de la truite mouchetée, on peut aussi y pêcher le touladi (truite grise) et même le saumon kokani dans le lac Normand.

L’offre comprend des chalets, mais aussi des refuges et des sites de camping. La réserve est située à 90 km au nord de Trois-Rivières, 190 km à l’ouest de Québec et à 230 km de Montréal.

Vous allez tomber en amour avec ce territoire vraiment unique, qui cache de grosses truites mouchetées.

PRUDENCE SUR L’EAU

Selon les statistiques fournies par l’Association Maritime du Québec et la Société de sauvetage, 79 noyades ont eu lieu sur les plans d’eau du Québec l’an dernier.

De ce nombre, 50 % ont eu lieu dans les mois de mai, juin et juillet, et 70 % sur un plan d’eau intérieur comme les lacs et les rivières.

On mentionne aussi que 70 % des noyades ont été causées par un chavirement, que 20 % des victimes ne portaient pas leur veste de flottaison et que 50 % des victimes s’adonnaient à la pêche lorsque l’inévitable s’est produit.

Le port de la veste de flottaison est une priorité.

Auteur : Rendez-Vous Nature

Catégorie : Opinion

Publié le : 2018-06-20 08:41:17