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Arme d’assaut, un terme pour créer la diversion et la peur

Mettons les choses au clair : il n’y a pas d’armes d’assaut en vente au Canada. Définir une arme d’assaut est donc de mise.

Par Roland Côté, retraité de la Gendarmerie Royale du Canada

Ce type d’arme est en général automatique ou à tir unique, et destinée aux Forces armées.

La deuxième catégorie d’arme d’assaut est une arme arme légère automatique ou semi-automatique, destinée aux Forces armées, ainsi qu’à certaines forces policières structurées et entrainées rigoureusement pour en faire l’utilisation dans des conditions extrêmes.

Ces deux types armes sont en petit calibre 9mm ou .223 mm et sont interdites au Canada. Donc rigoureusement contrôlés et non disponibles sur le marché légal.

Après vérification, sauf à l’Assemblée Nationale ou le meurtrier était un militaire, qui avait volé une arme dans le magasin de son unité; dans tous les autres cas, aucune arme d’assaut n’a été utilisée, contrairement à ce que prétendent les groupes anti-armes qui continuent à répandre leur campagne de peur, ainsi que leur pléiade de propos erronés.

La vérité sur les armes utilisées dans les différents drames

Polytechnique, mini 14 de Ruger en calibre .223, chargeur de 10 munitions alors légal.

Collège Dawson, pistolet Glock 9 mm semi-automatique, arme de poing. Notez dans le présent cas, c’est une arme de poing qui a mis fin à ce qui aurait pu être un massacre plus important.

Au Métropolis, arme légale calibre 7.62 X 39 semi automatique appellation AK-47.

Le drame de Québec, arme semi-automatique calibre .223 ,arme légale appellation CZ-858.

Sauf à l’Assemblée nationale ou, un militaire en cavale avec une arme militaire volée, ce dernier a utilisé une arme d’assaut; tous les autres drames ont été commis avec des armes standard ou à répétition.

Le mot «assaut» dans l’expression ci-haut vient de changer de définition. Il s’agit d’une ou plusieurs personnes munie(s) d’une arme blanche : couteau, marteau, bâton de baseball, poing américain, machette et qui va assaillir quelqu’un, c’est un assaut d’armes.

Qui suis-je pour parler de ces types d’armes ?

Mon service militaire de cinq ans m’a permis de graduer à l’école de commando du BAOR (British army of Rhine) en Allemagne de l’Ouest, où j’ai aussi complété une formation en éducation ouvrant sur une carrière de 16 ans en éducation physique et par la suite 21 années dans la GRC.

Je suis qualifié à la manutention et au tir de toutes les armes d’infanterie, jusqu’aux armes véhiculées par le char d’assaut centurion.

J’ai donné des Cours de sécurité sur le maniement des armes pendant plus de 30 ans, comme des centaines d’autres instructeurs partout au Québec.

À la formation du personnel de la GRC, division «C» comme officier et instructeur de tir, j’ai bâti le cours de fusil d’intervention léger jauge 12 et j’ai ainsi qualifié tous les membres de la division «C», en plus de qualifier tous les patrouilleurs (es) qui ont œuvré sur les réserves durant la crise amérindienne.

De plus, j’ai formé et qualifié tous les membres des deux Aéroports Trudeau et Mirabel.

Je suis qualifié pour assurer tous les lecteurs qu’il ne se vend pas légalement d’armes d’assaut au Canada.

Par la même occasion, je dénonce la demande loufoque des anti-armes qui réclament la non distribution d’armes qui n’existent pas sur le marché canadien; comment peut-on demander de ne pas distribuer ce qui n’existe pas?

Auteur : Rendez-Vous Nature

Catégorie : Opinion

Publié le : 2018-06-05 14:49:27