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Saviez-vous que le gouvernement fédéral assume le contrôle des armes à feu?

Comment, Monsieur Couillard, pouvez-vous annoncer que vous ne relancerez pas le débat sur le « contrôle des armes à feu » alors que le contrôle des armes à feu ne relève pas de votre autorité?

Le contrôle des armes à feu est assumé par le gouvernement fédéral. Le saviez-vous?

Depuis Miramichi au Nouveau-Brunswick, la GRC émet les permis une fois que le processus d’enquête par le corps de police concerné est terminé au niveau du demandeur.

Au Québec et en Ontario, la SQ et la PPO (Police provinciale ontarienne) assurent les enquêtes et acheminent les résultats à la GRC à Miramichi d’où le permis est émis si le candidat a répondu à tous les critères de sécurité.

Dans les autres provinces du Canada, les enquêtes sont menées par la GRC.

Vous comprendrez Monsieur Couillard que vos démarches concernant l’immatriculation des armes (registre) a échoué au Fédéral et partout à travers le monde où on a tenté de le mettre en place.

DIVERSION

En faisant cette déclaration sur laquelle vous n’avez pas autorité, Monsieur Couillard, vous voulez plutôt gaver les Québécois avec votre immatriculation des armes d’épaule (registre) sous le titre «loi 64», qui est abusive, inutile, et n’ayant rien à voir avec la sécurité publique.

La mise en place de cette loi 64 coûtera des centaines de millions, sans être une mesure de prévention.

D’ailleurs, Philippe Bensimon, criminologue de réputation mondiale, déclare que 92% des policiers considèrent cette mesure tout à fait inutile; cela a été confirmé par l’abolition du registre fédéral, et dernièrement par Justin Trudeau lors du dépôt du projet C71, déclarant qu’il n’y aurait pas d’enregistrement d’armes d’épaule au Canada.

Bien que je ne sois pas d’accord sur tous les points du projet de loi C71, au moins, nous parlons de sécurité publique, ce qui n’est pas le cas avec votre loi 64 qui n’a rien à voir avec le contrôle des armes à feu.

Prenez note, Monsieur Couillard, que le fait de mettre un numéro de série buriné, ou ajouter un sigle quelconque sur une arme à feu ne prévient en rien un crime et surtout ne protège pas le public.

COMMISSION PARLEMENTAIRE

La Commission parlementaire a permis à votre ministre Martin Coiteux de mettre de côté ceux qui sont venus dire la vérité entre autres Me Guy Lavergne, avocat, un des meilleurs spécialiste au Canada dans le domaine, les représentants des associations «Tous contre un registre québécois des armes à feu», de la Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs, ainsi que d’autres associations.

Tous ces représentants ont expliqué clairement le bon fonctionnement du contrôle des armes à feu au Canada et l’inutilité d’un tel registre.

À l’inverse, le message des chefs de police était truffé de fausses allégations telles : pour retracer les propriétaires d’armes alors qu’ils ont l’information à travers la transaction de l’achat de l’arme, et que 95% des assauts sont faits avec armes blanches.

De plus, des porte-paroles des personnes anti-armes à feu sont venus affirmer que le permis d’arme à feu actuel n’est pas valide alors que ces personnes savent très bien qu’il est nécessaire pour l’acquisition légale d’une arme.

De plus, la Commission a eu droit à une série de fausses statistiques et de faux prétextes.

Pour couronner le tout, le ministre de la Sécurité publique a remercié ceux qui ont énoncé de fausses informations (statistiques) à la Commission et il a ignoré ceux qui ont dit la vérité.

SÉCURITÉ PUBLIQUE OU INSÉCURITÉ PUBLIQUE?

Est-il plus sécuritaire de relâcher en quelques mois de un à 32 criminels sans procès que de permettre à un détenteur d’un permis d’arme à feu de s’en procurer une légalement?

Monsieur Couillard, je vous demande instamment de cesser de vous acharner sur les honnêtes citoyens avec une formule qui a échouée à Ottawa au coût de 3,5 milliards de dollars.

Les centaines de millions que coûteront votre registre, mettez-les sur nos routes délabrées, ou sur les services à la santé et à l’éducation.

Au nom de tous les propriétaires d’armes à feu du Québec, je vous demande le retrait de la loi 64.

Roland Côté, retraité de la GRC

Auteur : Rendez-Vous Nature

Catégorie : Opinion

Publié le : 2018-04-16 14:12:06