Rechercher

La plus belle partie de la saison de la motoneige

Les deux prochaines semaines représentent les plus agréables de la saison pour pratiquer la motoneige.

« Les conditions sont parfaites en altitude, la température est agréable, pas de grands froids et surtout, il y a beaucoup moins de circulation en semaine dans les sentiers, affirme le président de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, Mario Gagnon. Il est certain que dans les sentiers le long du Saint-Laurent, plus au sud, les conditions sont parfois difficiles, mais dans des coins comme Charlevoix, le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie, les Monts-Valin et même au nord de la région de Québec, il est possible de trouver des sentiers en excellente condition. »

La meilleure chose à faire pour savoir ce qui se passe, c’est de se rendre sur la carte interactive de la Fédération au www.fcmq.qc.ca afin de savoir en temps réel si les sentiers sont surfacés.

Si vous circulez dans les champs à cette période de l’année, il se peut qu’il manque de neige, mais aussi que certains fossés entre les champs ne soient plus trop sécuritaires. La prudence est donc toujours de mise.

Un autre point important à ne pas oublier, c’est que nous entrons dans la période où les acériculteurs démarrent leurs opérations de cabane à sucre.

Donc, lorsque vous traversez des érablières, soyez vigilants. Il se peut aussi qu’un agriculteur ait ouvert sa route et que votre club n’ait pas été prévenu. Ralentir et agir prudemment peut faire la différence entre une belle randonnée et un cauchemar.

MIEUX PRÉPARER LES TOURISTES

Les évènements des dernières semaines, alors que des touristes ont perdu la vie en motoneige, amènent les gens de l’industrie à se poser des questions sur la manière de contrecarrer cette situation.

« Le Québec est reconnu comme une destination de motoneige très intéressante, sauf que les derniers évènements risquent de briser le marché très lucratif du tourisme en motoneige si ça continue, souligne le président. Une réflexion s’impose afin de décider quels moyens pourraient être mis en place pour diminuer et idéalement éradiquer ce genre d’évènements. Nous sommes là pour faire la promotion du Québec comme une destination de motoneige agréable, sécuritaire et unique au monde. Il ne faut surtout pas laisser les nouvelles négatives briser cette image. »

Personnellement, je considère que lorsqu’on loue une motoneige à une personne qui n’a aucune expérience, une préparation, plus importante que de montrer où sont le frein et l’accélérateur, s’impose.

Lors d’un séjour de vacances aux États-Unis, j’ai eu la chance de visiter un concessionnaire automobile qui ne vendait que des voitures de grand luxe comme des Lamborginis ou des Austin Martin.

Ces voitures n’étant pas des voitures ordinaires, le propriétaire avait prévu une séance vidéo où il plaçait en contexte l’acheteur sur ce qu’étaient sa voiture et son comportement routier, mais aussi sur le fait qu’elle ne réagissait pas nécessairement comme les autres voitures, surtout pour la puissance du moteur. J’ai trouvé cela très professionnel.

Alors, pourquoi ne pas faire quelque chose qui pourrait ressembler à cela lorsqu’on loue une motoneige ?

Expliquer visuellement la conduite d’une motoneige, la façon de se comporter dans telle ou telle situation, nul doute que cela aide à éviter bien des problèmes pour celui ou celle qui se retrouve aux commandes sans avoir d’expérience.

Quel touriste est conscient que, s’il applique le frein à fond, il risque de bloquer la chenille de la motoneige, ce qui entraînera automatiquement le renversement sur le côté ? Ce n’est qu’un exemple de ce qu’il faudrait expliquer très clairement.

Reproduction autorisée par Julien Cabana de sa chronique parue le mercredi 21 mars 2018 dans le Journal de Québec

 

Auteur : Julien Cabana

Catégorie : Opinion

Publié le : 2018-03-22 12:04:09