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Le Plan de gestion du cerf est repoussé de deux ans

L’actuel Plan de gestion du Cerf de Virginie au Québec 2010-2017 se poursuivra pour les deux prochaines années, soit en 2018 et en 2019.

C’est ce que nous confirme la Direction générale du secteur sud-est Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, région Bas-Saint-Laurent, à Rimouski.

Selon le ministère, « Les modalités actuellement inscrites au plan de gestion permettent en général de bien gérer les populations de cerfs au Québec. Avec une reconduction de ce plan de gestion pour deux ans, le Ministère n’anticipe pas de problématique particulière au sein des populations de cerfs de Virginie, de la clientèle de chasseurs ou des divers intervenants du milieu. Le Ministère entend réaliser un état de situation du cerf de Virginie au Québec au cours de l’hiver et du printemps 2018, afin d’élaborer par la suite un nouveau Plan de gestion en collaboration avec les partenaires fauniques et les intervenants. La mise en œuvre du prochain plan est prévue pour l’automne 2020, pour une durée de huit ans, soit jusqu’en 2027.

Pas de changements pour encore deux ans

Pour les chasseurs sportifs qui s’attendaient à des modifications règlementaires qui auraient pu favoriser une certaine hausse du cheptel, la patience s’impose.

Parmi des modifications souhaitées, certains s’attendaient, entre autres, à une réduction de la période de chasse à 10 jours comme dans la Zone 1, de la Gaspésie.

Certains chasseurs estiment que la loi du mâle a fait largement son temps, et qu’il serait temps de protéger les jeunes mâles, les « spikes », comme le fait l’Estrie dans les Zones 6 Nord et 6 Sud. Mais là, il fait le dire, où les densités de cerfs seront plus abondantes que dans la Zone 2 Bas-Saint-Laurent.

D’autres chasseurs souhaitaient un permis de Zone ou une déclaration volontaire des chasseurs afin d’avoir le portait réel de l’effort de chasse au Bas-Saint-Laurent, surtout dans la Zone 2 Est.

On m’a parlé d’un possible agrandissement de la Zone 2 Est vers l’Ouest. Les Zones 2 Est et Ouest ne serait plus séparées par la Rivière Rimouski, mais pas la rivière Trois-Pistoles. Ça va changer quoi dans les faits sinon peut-être que d’augmenter les statistiques de récolte de cerfs dans la 2 Est ?

Un « plaster » sur le bobo !

Interdire carrément la chasse sportive dans la Zone 2 Est où il s’est prélevé seulement 77 mâles matures en 2017; par rapport à 725 « bucks » dans la 2 Ouest, n’apparait plus être une solution pour redresser le cheptel, comme ce fut le cas en 1993, 1994 et en 1995 De toute façon, Interdire la chasse du cerf dans la Zone 2 Est n’apparait pas comme une solution efficace non plus.

C’est comme un « plaster sur le bobo ». À preuve, cela fera trois ans en 2018 que la chasse du chevreuil est interdite dans la Réserve Rimouski et les guides de chasse de l’orignal à l’automne ne voient plus aucunes traces de cerfs depuis deux ans l’an dernier. L’orignal prend trop de place, partout!

Au cours du présent hiver 2018, les techniciens de la faune du ministère doivent procéder à des inventaires de caractérisation des ravages qui seront réalisés dans les régions de Lanaudière, des Laurentides et du Bas-Saint-Laurent.

Sans être des inventaires, cette caractérisation des quartiers d’hiver des chevreuils, permet surtout de mesurer l’étendue des aires de confinement des bêtes et leur superficie.

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Opinion

Publié le : 2018-02-26 07:08:24